Matières premières du BTP: La hausse des prix détériore les marges

  Pour les professionnels, il s’appelle le clinker ; pour le grand public, il s’agit de la matière première principale du ciment. Aux yeux des analystes, on parle de la cause de cette crise qui frappe le secteur du BTP. N’étant pas un produit à forte valeur ajoutée, son importation ne génère que des dégâts. Mais, les cimentiers n’ont pas tellement le choix. Un malheur qui s’ajoute à d’autres qui ne manquent pas d’importance. La hausse des prix touche ainsi l’ensemble des matières premières. Ce qui réduit suffisamment les marges pour sentir la crise qui frappe le secteur depuis 2017. 

Preuve à l’appui, les chiffres d’affaires des deux cimenteries demeurent stables. La légère hausse enregistrée par Ciment du Maroc n’est pas convaincantes. Quant à la FargeHolcim ce n’est nullement le cas. Pour cause : la première a exporté du clinker et a vendu du béton et du granulat, mais la seconde n’a fait que subir la baisse de la consommation du ciment. Et pourtant, elles ont enregistrées toutes les deux une baisse flagrante de la marge opérationnelle.

Et le Petcok ? Ce dérivé du pétrole utilisé dans la production du ciment n’est pas hors-jeu. Sa part dans la crise n’est pas en reste. Il représente une charge très importante pour les cimenteries. Ce matériau essentiel a connu en 2017 une hausse vertigineuse. «Le Petcock, pour sa part, a augmenté d’à peu près 15%», précisent les statistiques. Une hausse qui se répercute sur les charges.

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