Le marché de l’immobilier tertiaire à Casablanca, l’état des lieux (Partie II)

Le développement rapide de projets majeurs d’aménagement à Casablanca, un climat économique favorable associés et des taux de rendements performants sur le segment qualitatif du marché des bureaux ont fait de la ville une destination étudiée par les investisseurs locaux et internationaux en quête de diversification de leur portefeuille.

 

D’ici fin 2022, l’offre de bureaux Grade A devrait compter 140 000 m² de surfaces supplémentaires. Cette rapide augmentation de l’offre va enclencher une concurrence forte et une nécessité d’adaptation des bailleurs afin d’accompagner au mieux les utilisateurs de demain.

 

Une des autres tendances clés du marché concerne la dimension ESG. La dimension environnementale s’affirme progressivement comme un des critères importants pour les preneurs et encourage les promoteurs à développer des projets présentant des certifications environnementales du type HQE et EDGE à l’image de Seven Square (HQE) et PRISM (EDGE).

 

Le quartier Casa Anfa et son projet phare, Casablanca Finance City, concentre l’essentiel de l’offre future et devrait s’affirmer à terme comme le nouveau hub tertiaire de la ville. Les nouveaux quartiers d’affaires en pleine émergence restent dynamiques, avec des prix atteignant 22 000 à 27 000 MAD le m2 (neuf).

 

Ce que l’on voit, c’est que les entreprises veulent du Plug and Play, mais elles le veulent aux prix des bureaux dits standards ; il y a donc une tension sur les prix. Je pense qu’il va y avoir de la casse sur l’immobilier de bureau et que, in fine, les prix seront reconduits à la baisse

 

L’étude fait ressortir un niveau de satisfaction globalement mitigé du panel. 47% des sondés considèrent l’offre en immobilier d’entreprise « pas suffisamment » adaptée, tandis que 7% l’estiment « pas du tout » adaptée. Dans 74% des cas, la raison avancée est relative au coût, jugé trop élevé.

 

« L’objectif de cette enquête était réellement de regarder les besoins des utilisateurs. Nous nous sommes donc focalisés sur la demande et avons examiné la manière dont ils percevaient l’offre de l’immobilier d’entreprise à Casablanca », explique William Simoncelli, directeur et fondateur de Carré Immobilier.

 

Plus précisément, le but était de dresser l’état des lieux de ce qu’il s’est passé au cours des trois dernières années, en plus d’un travail prospectif. Pour cela, les panélistes ont été amenés à se prononcer sur leurs éventuelles recherches de locaux d’activité à Casablanca durant les trois dernières années, et sur leurs recherches de locaux pour les trois prochaines années. « Nous nous sommes focalisés en grande partie sur l’aspect immobilier de bureau. Il s’agit du segment qui draine le plus de transactions sur le marché et représente la plupart des panélistes », indique William Simoncelli.

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