Il est essentiel de trouver des solutions durables pour lever les obstacles persistants au développement

Il est essentiel de trouver des solutions socialement durables pour lever les obstacles persistants au développement, comme l’exclusion, le manque de représentation citoyenne et les inégalités, lit-on dans un billet paru jeudi sur le site de la Banque mondiale.

La résilience sociale est ce qui permet aux personnes vivant dans des environnements fragiles de construire des foyers et des communautés solides, capables de résister aux divisions provoquées par les conflits et la violence. C’est pourquoi il est capital à nos yeux de renforcer la cohésion sociale et de soutenir une reprise durable après la pandémie de Covid-19 en investissant dans des populations qui sont en première ligne pour lutter le plus efficacement contre la crise, argumentent les auteurs de ce billet, notant que «grâce à des programmes pilotés par les communautés, nous avons pu étendre rapidement nos interventions aux zones reculées ou affectées par des conflits.»

L’inclusion sociale est essentielle : c’est ce qui permet à tous les membres de la société de bénéficier de services essentiels, quels que soient leurs revenus, leur localisation géographique, leur sexe, leur origine ethnique, leur handicap, leur religion ou leur orientation sexuelle. Quand une partie de la population n’a pas accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à des salaires équitables ou aux services financiers, le coût est considérable pour tous et aussi pour l’économie, poursuivent les auteurs du billet.

Et d’ajouter que l’autonomisation est ce qui permet à chacun de façonner son propre avenir et d’avoir voix au chapitre dans la société, ce qui est à la base d’une gouvernance à l’écoute et transparente, mais aussi d’une croissance inclusive. Pour favoriser l’autonomisation sociale, il faut veiller à ce que les programmes de décentralisation en faveur des communautés soient appliqués de bout en bout et encourager la responsabilité citoyenne. À cet égard, le rôle de la responsabilisation sociale est essentiel.

Pour promouvoir des sociétés plus résilientes, plus autonomes et plus inclusives et protéger les plus vulnérables, les organisations de développement comme la Banque mondiale doivent favoriser les partenariats avec les acteurs humanitaires, de la paix et de la sécurité et d’autres intervenants. Ces partenariats sont un élément clé de la première stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour les situations de fragilité, conflit et violence (FCV). Récemment publiée, cette stratégie expose une approche du développement à long terme sachant que les environnements fragiles risquent de concentrer jusqu’à deux tiers des personnes les plus pauvres dans le monde d’ici à 2030, concluent-ils.

K. FAKHIR

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