En Russie, le plus haut gratte-ciel d’Europe est quasiment achevé

La ville de Saint-Pétersbourg s’est dotée, trois siècles après sa création, d’un gratte-ciel perché sur le toit du vieux continent. Un édifice signé Gazprom, géant de l’énergie russe qui alimente une myriade de pays européens. L’installation du siège de l’entreprise contrôlée par le Kremlin est attendue en 2019. Le temps de terminer les derniers travaux, en intérieur, alors que le sommet de l’édifice est définitivement fixé à 462 mètres au-dessus du sol. Une taille suffisante pour couronner le «Lakhta Center» du titre de plus haute tour d’Europe, devant le Complexe de la Fédération, à Moscou, qui plafonne à 374 mètres de hauteur.

Planté à moins de 10 kilomètres de Saint-Pétersbourg, le gratte-ciel épargne les perspectives historiques de la vieille ville. Riverains et associations ont mené une campagne pour arriver à ce résultat. À l’origine, la construction devait fleurir au cœur de la «Venise du Nord», selon le souhait émis par Gazprom. Mais après des années de débats – le projet initial est évoqué dès 2006 – l’entreprise russe se résigne à déplacer son siège.

Les travaux de constructions ont débuté en 2012. Ceux-ci s’annonçaient particulièrement difficiles, au vu de la forme du gratte-ciel tout en torsion. Difficile d’ignorer l’influence de Gazprom dans cette prouesse architecturale, tant le dessin du bâtiment évoque la flamme du logo du géant de l’énergie.

 

 

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