Perspectives radieuses pour le secteur cimentier marocain d’ici 2030

Les récents chiffres et analyses de M.S.IN ouvrent la voie à un optimisme prudent pour le secteur cimentier au Maroc. Alors que les ventes de ciment ont connu un léger repli en 2022 et en 2023, principalement en raison de la flambée des prix des matériaux de construction et des difficultés économiques, l’avenir semble prometteur avec des perspectives de croissance robustes d’ici 2030.

La première moitié de l’année en cours a vu une tendance haussière des ventes de ciment, stimulée par la reprise des activités dans le secteur du BTP. L’atténuation de l’inflation et les développements attendus dans les infrastructures routières, hôtelières et sportives en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030 au Maroc ont joué un rôle clé dans cette dynamique positive. De plus, le lancement du Programme de reconstruction des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz et la reprise du secteur immobilier suite au nouveau Programme d’aide au logement augurent bien pour une croissance future du secteur cimentier.

Les analystes de M.S.IN soulignent que les années 2022 et 2023 ont été marquées par des défis économiques, notamment la hausse des prix qui a entraîné une baisse de la demande de ciment. Les ventes ont enregistré un recul, mais la société de Bourse prévoit une inversion de cette tendance grâce à la mise en œuvre de politiques économiques favorables.

En revenant sur les 18 dernières années, les ventes de ciment ont traversé trois phases d’évolution significatives. La première, de 2005 à 2011, a été marquée par une croissance soutenue, alimentée par la dynamique des grands chantiers et l’essor du secteur immobilier. La deuxième phase, de 2012 à 2018, a été caractérisée par un déclin, attribuable au ralentissement économique et à des politiques restrictives dans le secteur de la construction. La troisième phase, débutée en 2019, a été positive jusqu’en 2022, malgré les perturbations liées à la crise sanitaire et à l’inflation.

En ce qui concerne les entreprises cotées en bourse, M.S.IN recommande l’achat de LafargeHolcim Maroc, mettant en avant une valorisation basée sur des projections de croissance annuelle du chiffre d’affaires. La valeur de l’action, selon cette analyse, offre une décote significative, ce qui pourrait susciter l’intérêt des investisseurs.

Pour Ciments du Maroc, la recommandation est de renforcer le titre dans les portefeuilles d’investissement. Les projections optimistes de croissance du chiffre d’affaires consolidé ajoutent à l’attrait de cette entreprise.

En conclusion, malgré les défis récents, le secteur cimentier marocain semble bien positionné pour une croissance soutenue, soutenue par des projets d’envergure et des politiques économiques propices. Les investisseurs peuvent donc envisager avec confiance l’avenir prometteur du secteur.

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