En vue d’améliorer les services destinés aux citoyens et aux professionnels, la ville de Casablanca annonce, jeudi, la généralisation effective de la police administrative communale. «La commune urbaine a mis en place cette police dans le but d’améliorer la qualité de vie des résidents de la ville, de réhabiliter et de moderniser la gestion des infrastructures administratives, d’institutionnaliser les efforts de sensibilisation afin d’influencer de manière positive le comportement des citoyens et de faire respecter la législation régissant le respect des lois et des décisions encadrées par la vie urbaine», indique un communiqué de la Société de développement local (SDL) Casablanca Prestations.
La décision de généralisation de cette police intervient après l’achèvement d’une phase pilote réussie au niveau de cinq arrondissements à Casablanca, à savoir Mâarif, Sidi Belyout, Anfa, Sidi Othman et Moulay Rachid. Et ce, conformément aux résultats de l’étude réalisée pour le compte de la commune par Casablanca Prestations, SDL en charge du développement, de la gestion, de l’accompagnement, du suivi et de l’évaluation des prestations du service public local.
Selon le communiqué, toutes les conditions ont été respectées dans le cadre du programme du premier pilier stratégique du développement durable et de la qualité de la vie. Cette généralisation s’appliquera à l’ensemble des arrondissements, et ce, dans trois domaines prioritaires : l’hygiène sanitaire – salubrité et propreté, l’occupation du domaine public et l’urbanisme. «Afin d’atteindre ces objectifs, Casablanca Prestations accompagne la commune dans la supervision du travail des membres et des agents de la police administrative communale», souligne la même source, relevant que la SDL aura également en charge la fourniture des moyens logistiques (voitures, ordinateurs, application mobile de contrôle et supervision sur des tablettes électroniques, uniformes, etc.).
Par ailleurs, Casablanca Prestations unifiera les moyens d’action (procès-verbaux, rapports avec fiches techniques, badges professionnels, etc.), tout en mettant la motivation de l’élément humain au cœur de ses préoccupations, conclut le communiqué.
