Tremblements de terre : Des mesures pour faire face à leurs risques à Agadir et dans les zones menacées

Le phénomène des tremblements de terre a mobilisé le ministère du Logement, et la ministre El Mansouri dévoile des mesures pour faire face à ses dangers à Agadir et dans les zones menacées.

 

Dans ce contexte, Mme El Mansouri, ministre du Logement, de la Construction et de la Politique de la Ville, a révélé que les services de son département préparent de nombreuses procédures et mesures pour réduire les effets négatifs des tremblements de terre qui se produisent de temps à autre dans certaines zones du sol du Royaume, surtout celles peuplées.

En réponse à une question écrite à la Chambre des représentants, la ministre a expliqué que la ville d’Agadir comprend de multiples zones sismiques, ce qui nécessite de prendre des mesures de précaution pour limiter les dégâts matériels et humains afin de protéger les citoyens et préserver leurs biens. Mme El Mansouri a déclaré que le ministère, avec l’Agence urbaine d’Agadir, travaille à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un ensemble de textes juridiques liés au domaine de la reconstruction.

 

Quant au niveau de l’urbanisme, ajoute la ministre, et lors de l’élaboration du schéma directeur d’aménagement urbain d’Agadir en tant que document qui prévoit l’organisation générale de l’aménagement urbain, le ministère, avec l’Agence urbaine d’Agadir, a été soucieuse d’y faire figurer les dotations urbaines des différentes zones qu’elle couvre et d’identifier les zones dans lesquelles la construction est interdite en raison de considérations ou d’obstacles naturelles, y compris les zones sismiques, et cette institution travaille, lors de la préparation des plans d’urbanisme comme des documents réglementaires par lequel sont téléchargés les détails des différentes directions du plan précité, pour distinguer les zones concernées par ce phénomène entre celles dans lesquelles la construction est strictement interdite et les zones qui sont ouvertes à la reconstruction et dans lesquelles la construction est autorisée selon les conditions et les normes Précis , déterminé sur la base d’études techniques réalisées par des spécialistes du domaine.

En ce qui concerne la région d’Al-Hoceima, le ministère a supervisé la réalisation de «l’étude de la carte des zones éligibles à la reconstruction» sur l’ensemble du territoire de la province, qui est considérée comme un mécanisme de protection contre les risques naturels dans le domaine de la construction et reconstruction, en application des directives royales du gouvernement, contenues dans le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI dans la ville d’Al-Hoceima le 25 mars 2004. Suite au violent tremblement de terre qui a frappé la région, le 24 février de la même année.

 

La ministre a indiqué que cette étude, la première du genre, a été lancée au début de 2008 après de vastes consultations avec des institutions scientifiques nationales et internationales spécialisées dans les catastrophes naturelles et les zones dans lesquelles la construction est autorisée sous conditions, et celles qui ne nécessitent pas de mesure particulière, selon la nature et l’importance des risques localisés et identifiés, qu’il s’agisse de failles sismiques actives, d’érosion des sols ou d’inondations, et cela sur la base de techniques scientifiques et de normes approuvées par les grands organismes spécialisé dans ce domaine.

Compte tenu de l’extrême importance des résultats de cette étude, ajoute Mme El Mansouri, les services du ministère ont travaillé avec les intérêts de l’Agence urbaine d’Al Hoceima pour élaborer une nouvelle méthodologie qui vise à intégrer progressivement ses orientations dans tous les documents d’urbanisation qui couvrent le territoire de la région, en commençant par le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain du Grand Al Hoceima, qui couvre 90% des agglomérations résidentielles urbaines de la région et plans d’aménagement des villes et des centres ruraux peuplés, jusqu’aux plans d’aménagement de blocs ruraux qui organisent l’urbanisation dans les zones reculées de la région.

A cet égard, la ministre a souligné que tous les documents d’urbanisme de la province d’Al Hoceima ont été changés ou modifiés depuis fin 2012, date d’achèvement de l’étude de ladite carte des risques, conformément à ses conclusions et recommandations.

 

Elle a souligné qu’afin de renforcer ce dispositif unique qui vise à prévenir les risques naturels dans le domaine de la construction et de la construction, le ministère a lancé fin 2018 une nouvelle étude sous le nom «Étude d’élaboration d’une carte de la constructibilité des zones menacées par les risques sismiques et l’érosion des sols dans la province d’Al Hoceima», ce qui constitue une façon d’approfondir les recherches et les études visant à définir avec précision les axes et les limites des failles sismiques actives situées dans le sol de la région, ainsi qu’à classer les sites concernés selon les exigences de la loi antisismique.

Cette étude se distingue également, selon le ministre, par sa capacité à déterminer les conditions et le type de fondations et de bâtiments qui doivent être réalisés dans chaque processus de construction en fonction des sites et des zones adjacentes aux aléas précités d’octobre 2021, et des intérêts de l’agence urbaine s’est efforcé d’intégrer ses résultats dans tous les documents de construction qui faisaient auparavant l’objet d’actualisation ou de modification, ainsi que dans ceux qui seront achevés dans le futur.

 

Et d’ajouter que, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion des Risques Naturels (2021-2031) approuvée par le Conseil de Gouvernement le 4 février 2021, l’Agence Urbaine d’Al Hoceima a pris l’initiative de participer à l’annonce d’un projet appel pour l’année 2022 relatif au projet pilote d’études sismiques de la ville d’Al-Hoceima et sa banlieue, où il a été décidé d’accepter ce projet et de lui accorder une enveloppe financière de 2,5 millions dirhams à titre de contribution du Fonds de Lutte contre les Effets des Catastrophes Naturelles, soit 50% du montant total du projet qui est estimé à 5 millions de dirhams.

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.