Transport aérien.. Ryanair renforce sa présence sur l’île méditerranéenne
Le groupe aérien Ryanair a annoncé mardi qu’il allait acquérir une petite compagnie maltaise, Malta Air. Objectif, renforcer sa présence sur l’île méditerranéenne qui va lui servir de base pour desservir l’Afrique du Nord. Le groupe irlandais va ajouter une quatrième compagnie aux trois transporteurs à bas coûts qu’il compte déjà (Ryanair stricto sensu dont le siège est en Irlande, Lauda en Autriche et Buzz en Pologne).
«Cet investissement dans Malta Air va permettre à Ryanair de renforcer sa présence déjà notable à Malte et d’accéder aux marchés hors-UE depuis Malte», a expliqué Ryanair dans un communiqué.
Le groupe Ryanair n’a pas fourni le montant de cette acquisition prévue pour la fin juin. Mais il a précisé qu’il allait faire passer de 6 à 10 le nombre de ses avions basés à Malte dans les trois années suivant cet achat. A partir de l’été 2020, les avions présents sur place et volant actuellement sous les couleurs de la compagnie Ryanair passeront sous les couleurs de Malta Air – une compagnie actuellement quasi insignifiante et qui n’est pas à confondre avec la compagnie nationale maltaise, Air Malta.
L’opération va permettre à Ryanair de transférer sur l’île méditerranéenne et sous le nom de Malta Air une partie des opérations actuellement accomplies sous son propre nom. Le groupe en profite pour récupérer un certificat de transporteur aérien (AOC) à Malte.
Le groupe irlandais veut, en effet, intensifier sa présence sur cette île méditerranéenne, à partir de laquelle il veut desservir 60 destinations d’ici trois ans en Europe et en Afrique du Nord. La direction de Ryanair a trouvé sur ce point un terrain d’entente prometteur avec les autorités maltaises qui veulent faire de l’île un hub du transport aérien. Premier groupe européen du secteur en nombre de passagers transportés, Ryanair ambitionne d’accroître son trafic passagers à 153 millions de passagers au total lors de son exercice comptable 2019-2020 et vise 200 millions de passagers annuellement d’ici à 2024.