Le Maroc envisage confier à une entreprise ou institution chinoise la réalisation de la deuxième ligne du train à grande vitesse « Al-Buraq », reliant Casablanca et Agadir, indique le site Agadir24, selon des sources médiatiques.
L’intention du Maroc d’attribuer à la Chine ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique multiforme liant Rabat et Pékin, compte tenu de l’expérience que la Chine a accumulée dans le domaine des infrastructures, très appréciée à l’échelle internationale, précisent les mêmes sources.
Ces dernières ont confirmé que le Maroc veut attribuer le projet de construction de la deuxième ligne du train à grande vitesse entre Casablanca et Agadir à la Chine, afin d’assurer une réduction du coût du projet tout en garantissant une réalisation rapide.
« ce qui renforce les chances de la Chine de remporter l’accord pour mener à bien ce troisième plan ferroviaire, c’est la solidité de son partenariat économique stratégique avec le Maroc, et les assurances fournies par un certain nombre de responsables marocains », estiment-elles.
La Chine en tête des options du Maroc pour la réalisation du TGV Marrakech-Agadir
Le directeur général de l’Office national des chemins de fer, Mohamed Rabie Khlie, a déclaré plus tôt que «le Maroc place la Chine en tête de ses options pour l’achèvement du TGV Marrakech-Agadir». Lors d’une réunion tenue le 22 novembre 2019, à l’occasion du premier anniversaire de l’ouverture du train à grande vitesse, M. Khlie a confirmé que le Royaume avait signé avec la République populaire de Chine, lors de la visite du Roi en en 2016, un protocole d’accord relatif au partenariat dans la formation dans le domaine des chemins de fer et des études.
Le directeur général des chemins de fer a révélé qu’«il y a des consultations avec la Chine sur cette question», notant que ce qui renforce l’orientation du Maroc vers d’autres pays avec lesquels il a des partenariats économiques forts et solides, c’est le fait que le Maroc se penche également sur cette ligne ferroviaire entre Casablanca et Agadir sous un angle purement économique, car il est prévu que ces plans coûteront un coût financier inférieur de 50 % au coût financier du projet de train à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, que la France a achevé, à environ 3 milliards d’euros.
