Métro de Casablanca : lancement de l’étude de faisabilité

L’adjoint au maire de la ville de Casablanca, Moulay Ahmed Afilal, a indiqué que le wali de la région Mohamed Mhidia « a effectivement ordonné la réalisation d’une étude de faisabilité pour l’achèvement du projet de métro de Casablanca », ajoutant, dans une déclaration a la presse locale que le conseil de Casablanca s’apprête à lancer cette étude dans les semaines à venir.

Le métro de Casablanca constituera une solution idéale aux difficultés de transport dans une vaste ville comme Casablanca, qui se prépare à accueillir les compétitions de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 qui va être organiser dans le cadre d’un dossier commun entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal.

Le projet du métro de Casablanca est une idée qui remonte aux années soixante-dix du siècle dernier, lorsque le projet faisait l’objet de plusieurs études visant à améliorer les transports publics de la ville de Casablanca, mais l’idée est abandonnée rapidement en raison de son coût élevé.

La dernière discussion sérieuse sur le métro de Casablanca remonte à 2013, lorsque le conseil municipal, dirigé par le maire Mohamed Sajid, a annoncé qu’il serait chargé d’achever une ligne de métro de 15 km de long au-dessus du sol, reliant le quartier Sidi Moumen et la mosquée Hassan II.

Et on parlait à l’époque d’investir huit milliards de dirhams pour la rendre possible, mais le 30 juin 2014, le conseil communal a décidé d’abandonner une autre fois le projet en raison des coûts élevés; La ville se concentrera plutôt sur l’extension des lignes de tramway telles qu’elles existent actuellement.

En février 2023, la présidente de la Communauté de Casablanca, Nabila Rmeili, a annoncé que le futur plan de transports urbains de la ville prévoit la mise en place du réseau de Train Express Régional (RER), qui sera développé en partenariat avec l’Office National des Chemins de Fer et le Conseil Régional de Settat sans faire allusion au projet du métro de Casablanca.

Ledit train servirait de véritable liaison entre Casablanca, Mohammedia, Nouaceur et Médiouna. Son coût financier a été estimé à 1,100 milliard de centimes à travers un partenariat entre les secteurs public et privé dans le cadre de projets ouverts en préparation à l’accueil par le Maroc de la Coupe du monde 2030.

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