Errachidia : Vers une gestion durable des oasis avec la « Charte des oasis durables »
Les grandes lignes du projet de la « Charte des oasis durables » ont été au cœur des discussions lors d’un atelier de concertation qui a débuté, jeudi à Errachidia. Cet événement, organisé par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise à réfléchir à des solutions pour protéger et gérer durablement les écosystèmes vulnérables des oasis.
Durant cet atelier de deux jours, des responsables de haut niveau, dont Latifa Yaaqoubi, Directrice générale de l’ANDZOA, Hro Abro, président du Conseil régional de Drâa-Tafilalet, et Jean Senahoun, représentant de la FAO au Maroc, ainsi que des élus et des représentants de la société civile, se sont penchés sur les principaux axes du projet de charte. Cet atelier fait partie du **Projet OASIL**, qui s’inscrit dans une approche intégrée et durable de la revitalisation des agroécosystèmes oasiens dans la région de Drâa-Tafilalet.
Le projet de « Charte des oasis durables » a pour ambition de recueillir un soutien unanime en faveur d’une gestion intégrée et durable des agroécosystèmes oasiens, dans le but de renforcer la résilience de ces zones face aux risques climatiques et environnementaux. L’objectif est de développer une vision stratégique assortie d’un plan d’actions concret, fondé sur la synergie entre différents acteurs et la fédération des efforts à divers niveaux de décision et d’action.
En outre, cet atelier permettra aux participants de se concerter sur la gestion des risques spécifiques aux oasis, ainsi que sur les premiers résultats de l’évaluation de l’empreinte carbone des sites pilotes. Les filières des palmiers-dattiers et de l’arganier, essentielles à la région, seront également au centre des discussions pour favoriser une approche durable et résiliente.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de protection des écosystèmes oasiens, tout en intégrant les communautés locales dans une gestion participative et concertée de leur environnement.