Effondrement d’une autre grue à Casablanca: L’insécurité dans le chantier tue à nouveau.

  Deux morts parmi les victimes de l’effondrement d’une grue à Casablanca. L’insécurité dans les chantiers au Maroc persiste. Ce lundi 23 avril 2018, la vie de deux familles s’est transformée en cauchemar. Le drame s’est également abattu sur les autres victimes du chantier de Sidi Moumen. Les informations requises par BTP News relatent une vérité amère que nous ingurgitant à chaque moment, cette vérité à la fois et gênante.

Ce drame a été attendu par tous les usagers et les citoyens devant le silence flagrant des autorités alertés, selon les témoins, à maintes reprises du danger que présentait cette grue. Devant la caméra d’un confrère, les témoignages font mal :

« Cela fait sept mois que nous avons alerté les autorités. Nous savions que ça allait arriver un jour ou l’autre ; hélas, on n’a pas accordé attention au danger qui nous guettait », déplore un témoin attristé par le décès de deux victimes.

Même son de cloche chez la propriétaire du salon de coiffure en bas de l’immeuble où l’accident s’est produit. Pour sa part le concierge préfère évoquer ses présentiments : « j’avais senti qu’un malheur allait se produire. Et c’est fait ».

Qui est maintenant responsable de ces vies humaines et ces dégâts ? a quelques jours du débat ouvert sur la problématique de l’insécurité qui s’abat sur le secteur du bâtiment et des travaux publics au Maroc, il nous fallait ce drame pour nous rappeler d’autres plus dramatiques. « Faire porter le chapeau au propriétaire, cette coutume des autorités compétentes, ne doit plus suffire. Il faut une réelle enquête où tout un chacun assume sa responsabilité », grognent les témoins. Toute personne ayant été avisée directement ou indirectement doit payer sinon le laxisme qui règne persistera et on comptera d’autres cadavres dans très bientôt.

… à suivre !

 

 

 

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