Lors de sa rencontre jeudi avec certains médias, le ministre de l’industrie algérien, Ferhat Ait Ali, a souligné que les hommes d’affaires sont appelés à s’impliquer davantage financièrement dans le sauvetage de leurs entreprises, impactées par le confinement imposé pour lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.
En effet, certains représentants du secteur économique algérien lui ont dit qu’ils n’ont pas de quoi payer les salaires. Pourtant, ces mêmes personnes disaient il y a deux ans qu’ils font (ensemble) un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars.
Selon le ministre, il n’est pas possible de copier les modèles de sauvetage des entreprises dans les pays développés, en raison de «la différence constatée en matière de discipline et respect des engagements». Les opérateurs doivent donc investir de leur poche «dans le financement des besoins de leurs entreprises et ne compter sur une aide de l’Etat qu’à titre complémentaire».
Si c’est le cas en Algérie, qu’en est-il au Maroc ? Comment les hommes d’affaires marocains vont-ils se débrouiller pour aider le Royaume à faire face aux difficultés financières causées par la crise du coronavirus ? Certes, l’Etat a pris des mesures pour accompagner les entreprises en difficulté et les encourager à maintenir les emplois. Ces mesures sont-elles suffisantes ?
