Sénégal-Mauritanie.. Coup d’envoi des travaux d’un pont reliant les deux pays

Les présidents mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani et sénégalais Macky Sall ont posé mardi la première pierre dans la ville de Rosso (sud-ouest de la Mauritanie) pour la construction d’un pont vital reliant leurs deux pays et traversant le fleuve Sénégal, qui forme la frontière naturelle entre les deux pays.

Ce pont reliera la ville mauritanienne de Rosso, située sur la rive nord du fleuve Sénégal, et la ville sénégalaise de Rosso, située sur sa rive sud, ce qui augmentera considérablement le transit de passagers et de marchandises entre les deux pays, ce qui est actuellement effectué par les bacs fluviaux.

L’agence de presse officielle mauritanienne a indiqué qu’Ould Cheikh Ghazouani et Sall ont procédé dans la ville frontalière mauritanienne à la pose de «la première pierre de la construction du pont de Rosso, qui renforcera la circulation des transports et les échanges commerciaux entre les deux pays frères».

L’agence a déclaré que le pont, d’une longueur de 1 481 mètres et d’une largeur de 55 mètres, coûtera 47 millions d’euros à construire et sera achevé dans les trente mois, notant que le projet est mis en œuvre par la société chinoise «Poly Shangda».

Selon l’agence, le projet comprend des extensions qui comprennent la réhabilitation de 10 km du réseau routier urbain dans la partie mauritanienne de Rosso, l’extension et la modernisation de son réseau d’eau potable, la préparation de 65 km de routes en sable renforcées dans la partie sénégalaise, l’achèvement de plusieurs bâtiments de part et d’autre, ainsi que l’achèvement de plusieurs études importantes visant à développer et à moderniser la zone du projet.

Le projet de construction du pont comprend également, selon la même source, trois autres contrats portant sur l’étude et la conception des postes de contrôle aux frontières, la sensibilisation et la sensibilisation des habitants de la zone du projet sur la prévention des maladies infectieuses, la protection de l’environnement et la sécurité et le suivi et l’évaluation de l’impact social et économique du projet.

L’agence a souligné que le coût total de ce projet et de ses annexes s’élève à 88 millions d’euros, à financer conjointement par les deux pays avec la Banque africaine de développement, l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement.

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