Plan de Développement du Grand Casablanca (2015-2020).. Des chantiers inachevés et une circulation infernale

Les Casablancais vivent un calvaire quotidien pour rejoindre leur lieu de travail. Ce problème est aggravé par les importants chantiers d’infrastructure et d’organisation urbaine que connait la métropole.

En ce mois sacré du Ramadan, la capitale économique vit au rythme des chantiers d’infrastructures et d’organisation urbaine.  Des travaux en cours et qui sont loin d’être achevés dans la plupart des quartiers casablancais : Ghandi, Maarif, Derb Omar, Belvédère, Ain Borja, l’ancienne médina, Derb Al Kabir, Gare Casa Port…  Des boulevards stratégiques complètement bloqués, des travaux en chantiers dans tous les coins et recoins… Cet état de choses rend la circulation dans la ville infernale, surtout pendant les heures de pointe.

Pour rappel, ces travaux entrent dans le cadre Plan de Développement du Grand Casablanca (2015-2020). Un plan qui a fait l’objet de la signature de dix conventions le 26 septembre 2014 devant le Souverain. Ces conventions concernent la réalisation d’un système moderne du transport en commun à Casablanca, l’aménagement de la voirie et des infrastructures routières et l’amélioration des conditions de circulation, la mise à niveau des infrastructures culturelles, sportives et d’animation, le financement du programme de marketing et de promotion territoriale de Casablanca et le programme intégré pour la mise à niveau sociale dans le Grand Casablanca. Elles portent aussi sur la restructuration des quartiers sous-équipés, la construction des équipements publics projetés dans le cadre des opérations de lutte contre l’habitat précaire, la mise en valeur du littoral de la région, l’harmonisation des périmètres de la gestion des services de distribution d’électricité et d’eau potable et de gestion d’assainissement liquide et la sauvegarde et la valorisation du patrimoine de la ville de Casablanca.

En réalité, les choses n’avancent pas comme prévu. Les autorités de Casa-Settat reconnaissent que certains projets rencontrent certaines difficultés liées principalement à l’assiette foncière. Ce plan ambitieux, qui a débloqué une enveloppe budgétaire de 33,6 MMDH, est censé apporter des réponses claires et audacieuses, notamment, à la problématique du transport et des déplacements à Casablanca et de ses équipements de base. En attendant 2020, le quotidien des Bidaouis se complique davantage et rien n’indique que les chantiers en cours seront fin prêts dans une année.

A noter que La signalisation des travaux qui est une tâche simple, ne doit pas être prise à la légère : il en va de la sécurité des usagers et de celle de vos employés. Dans ces conditions, il est impératif d’utiliser des panneaux de travaux et de chantier adaptés et de qualité.  La signalétique de travaux permet également d’informer les automobilistes et piétons de la présence de votre chantier, chose qu’on ne trouve pas dans certain chantier tel que les travaux de renforcement du situer a l’intersection de l’autoroute urbaine et boulevard Mohamed Assadis (avis conformé par un expert Casablancais de souche en l’occurrence l’ingénieur Smail Sebout  voir article spécifique du mardi 14 courant ). Les chantiers sous circulation présentent un risque important pour les ouvriers y travaillant et pour les usagers des voies publiques (automobiles, cyclistes, piétons). Le rôle de la signalisation temporaire est d’avertir, de guider et d’inviter les usagers à modifier leur comportement face à une situation inhabituelle. Il est donc primordial qu’elle soit correctement implantée pour que les usagers la respectent.

Afin de garantir la sécurité des salariés de l’entreprise travaillant sur le chantier et celle des usagers automobilistes, deux-roues et piétons, il est impératif de mettre en place une signalisation temporaire de chantier avant de commencer des travaux sur route circulée, en bordure de chaussée en rase campagne, sur les trottoirs en ville.

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