Mohammed Sadiki préside le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes

Mohammed Sadiki succède au Turc Masum Burak à la tête du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts (département de l’agriculture) a été élu, vendredi à Paris, au poste de président du centre, indique un communiqué du ministère.

Le professeur marocain, élu à l’occasion de la 141e réunion du Conseil d’administration de CIHEAM, a activement collaboré avec le Centre à différents titres, d’abord en tant que scientifique et directeur général de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, puis en qualité de délégué du Royaume au Conseil d’administration de cette organisation depuis juin 2009 et ensuite vice-président du Conseil d’administration, souligne la même source.

Créé en 1962, le CIHEAM est une organisation intergouvernementale méditerranéenne composée de treize Etats membres (Albanie, Algérie, Égypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie).

Le Centre opère à travers ses 4 Instituts basés à Bari (Italie), Chania (Grèce), Montpellier (France) et Saragosse (Espagne) et un Secrétariat général à Paris.

Acteur de la coopération multilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des territoires ruraux, ses missions s’articulent autour de quatre objectifs, à savoir la protection de la planète à travers la lutte contre toutes les formes de gaspillage, y compris celle des savoir-faire et des connaissances, la sécurité alimentaire et nutritionnelle en favorisant l’agriculture et l’alimentation durables, le développement inclusif en investissant dans les nouvelles générations et dans les territoires fragiles, la prévention des crises et la résilience des territoires. Ces quatre axes constituent les bases du plan d’action du CIHEAM pour la Méditerranée 2025 (PACMED 2025), qui s’inscrit dans l’Agenda 2030 pour le développement durable des Nations unies.

 

 

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