MHE en visite à Charatex.. Le redémarrage du secteur du textile doit se faire «correctement et avec le moins de dégâts possibles»

Le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné, vendredi à Casablanca, que le redémarrage du secteur du textile après cette crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) doit se faire «correctement et avec le moins de dégâts possibles».

Les entreprises du textile, a-t-il relevé, sont appelées à respecter les mesures préventives et de sécurité sanitaire et veiller à la protection des travailleurs à l’intérieur des unités de production, a relevé Elalamy lors d’une visite effectuée dans l’entreprise de textile et d’habillement «Charaftex». Et le ministre de noter que cette étape nécessite une prise de conscience et un engagement sans faille, afin de réussir la garantie de la sécurité sanitaire des travailleurs outre la relance économique du secteur. Les commandes actuelles de Charaftex sont supérieures à celles de la période avant Covid19 et les propriétaires et dirigeants de l’entreprise perçoivent ce changement à l’international et cette «re-répartition» des portefeuilles dans plusieurs secteurs, de bon augure.

De son côté, le vice-président directeur général de CharafTex, Hicham Filali, a fait savoir que la reprise du travail au sein de l’unité s’effectuera de manière progressive dans un premier temps avec 80% du total des travailleurs, pour ensuite recouvrir 100% de sa capacité la semaine prochaine. Il a, dans ce sens, relevé que les donneurs d’ordre internationaux ont placé énormément de commandes auprès de l’entreprise, pour éviter tout risque et assurer un système d’approvisionnement important. «Le Maroc a développé de solides atouts et se positionne aujourd’hui comme une alternative compétitive pour nos clients étrangers», a-t-il ajouté.

Pour rappel, le secteur du textile a pu produire durant la période Covid-19 plus de 33 millions de masques en tissus réutilisables en un temps record et a donc pu renforcer sa compétitivité et sa notoriété à l’échelle mondiale.

K. FAKHIR

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