Marrakech.. Voilà ce que propose El Mansouri pour ‘‘sauver’’ la ville de Tamansourt

La ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri vient d’affirmer que son département planche actuellement, avec le concours de nombre de partenaires, sur l’élaboration d’un nouveau plan pour la relance de la ville de Tamansourt (Près de Marrakech).

En réponse à une question orale sur le programme « villes nouvelles », présentée par le groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI), lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des Représentants, Mme El Mansouri a expliqué que ce plan sera élaboré en partenariat avec les ministères de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Eau, et de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, ainsi qu’avec le conseil de la région et d’autres opérateurs. Ledit plan comprend notamment de grands projets économiques, dont la zone industrielle de Harbil, l’aménagement du centre-ville de Tamansourt, l’extension et le renforcement de la route reliant Marrakech à Tamansourt, ainsi que la création d’un noyau universitaire, a-t-elle précisé.

La nouvelle conception de la ville Tamansourt a été mise en place pour accueillir 200.000 habitants, dont 75.000 personnes y ont bénéficié à ce jour, avec 160 hectares alloués aux services publics, dont 61 sur 260 ont été achevés, tandis que 36.000 logements sur 40.000 ont été construits, a ajouté Mme El Mansouri.

La ministre a attribué la lenteur enregistrée des travaux à la difficulté du règlement de la situation foncière des terrains et à l’absence d’un pôle économique qui rendra la ville plus attractive pour les habitants, en plus du problème du transport entre Tamansourt et Marrakech.

Elle a aussi rappelé que le programme « villes nouvelles » a été lancé en 2004 et comprend quatre villes « Sharafat », « Tamansourt », « Tamesna » et « Khyayta », relevant que ces villes, qui s’étendent sur 4.300 hectares, connaissent une lenteur dans l’exécution des travaux.

En réponse à une autre question sur la convention de partenariat et de coopération signée entre le groupe Al Omrane, la préfecture Skhirate-Témara et le conseil communal Sidi Yahia Zaër, la ministre a passé en revue le bilan de la mise en œuvre de cette convention jusqu’à ce jour, notant que les études techniques et d’ingénierie sont fin prêtes en attendant la finalisation de la liste des bénéficiaires par les autorités locales et la commune. Le groupe Al-Omrane continue également sa mobilisation pour garantir un logement décent aux habitants de Sidi Yahia Zaër, à travers la réalisation de près de 4.000 logements à bas coûts pour le relogement des habitants des bidonvilles, répartis en 2.602 logements construits par le groupe Al-Omrane, auxquels s’ajoutent 1.300 logements réalisés par des promoteurs immobiliers.

Et de conclure que les bidonvilles ciblés sont ceux de Souk, Akkari, Khamali, Nadi Moutaouakil, Dayat Aarab, Ben Allal Oulad Salama El Ghaba et Ahouaz Rmila.

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