L’Etat et l’Office national des chemins de fer signent un protocole d’accord

L’Etat et l’Office national des chemins de fer (ONCF) ont procédé récemment, à Rabat, à la signature d’un protocole d’accord. Le protocole d’accord a été paraphé par les ministres de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, et de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, et d’autre part par le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie.

Ce protocole d’accord vise la mise en place d’un modèle économique susceptible de pérenniser l’effort de modernisation mené par la compagnie. Un effort soutenu par des investissements structurants conduits au cours des deux dernières décennies et la mise en œuvre des nouvelles orientations assignées par l’Etat à l’ONCF, ont précisé les deux parties lors de la cérémonie de signature dudit protocole.

Ces actions visent «le développement du réseau ferroviaire marocain selon un schéma optimisé, notamment en termes de financement et de gouvernance ainsi que la poursuite de l’effort d’alignement de la qualité et de la régularité des services sur les standards internationaux», indique-t-on dans un communiqué.

Ce protocole comprend deux phases. La première phase dite transitoire couvre la période 2019-2021. Elle porte, notamment, sur la restructuration de la dette et la cession des actifs non nécessaires à l’exploitation.

Pour permettre à l’Office d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et de garantir le respect des délais de paiement, cette première phase porte également sur «la mobilisation des ressources nécessaires pour combler les besoins de trésorerie», soulignent les parties signataires.

La deuxième phase du protocole d’accord, quant à elle, «vise la mise en œuvre, à partir de 2022, du schéma de restructuration organisationnelle et institutionnelle visant la séparation entre le développement de l’infrastructure ferroviaire et l’exploitation commerciale du réseau, et ce, sur la base des études et des travaux d’évaluation qui seront lancés auparavant», fait savoir le communiqué.

Concernant le plan de restructuration, il sera décliné dans «le nouveau contrat-programme devant définir dans le détail les actions, les leviers et les mesures de progrès pour réussir la mise en place d’un modèle pérenne et viable à même de réussir les objectifs et les défis de développement et de modernisation du secteur ferroviaire».

A ce propos, Mohamed Benchaaboun a indiqué que son ministère travaille d’une manière continue et en concertation avec les départements de tutelle et les établissements et entreprises publics concernés pour mettre en œuvre des plans d’actions visant leur restructuration. Laquelle se fait dans le cadre de contrats-programmes pluriannuels à conclure avec l’Etat, à travers la refonte de leur modèle économique, le recentrage de leurs activités sur le cœur de métier et le rétablissement de leur viabilité financière.

 

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