Fête du Trône, 20 ans de règne.. Un vaste chantier de développement en continue qui s’étend de Rabat à Abidjan en couvrant tout le continent.

Le Maroc s’apprête à célébrer le 20e anniversaire de l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône. Ces vingt ans de règne ont été marqués par une série de réformes ainsi que par de grands chantiers d’infrastructures. Zoom sur les réformes les plus saillantes du pays pendant ces deux dernières décennies.

Les réformes politiques

Les réformes politiques ont été marquées par la décision d’ouvrir le jeu politique pour permettre une vraie logique de participation à la gestion des affaires publiques. Cette ouverture sans précédent a permis l’arrivée au Gouvernement du Parti de la Justice et du Développement (PJD) et la nomination d’un Premier ministre comme Abdelilah Benkirane et Saad Eddine El Othmani.

L’adoption, en 2011, d’une nouvelle Constitution est une autre réforme décisive. Cette dernière précise que la «monarchie constitutionnelle, démocratique et sociale», déjà inscrite dans la loi fondamentale de 1996, est également «parlementaire». Une précision essentielle qui élargit les prérogatives du chef du gouvernement et entraîne une série de garanties données à l’opposition, dont la consécration d’«élections libres, sincères et transparentes».

En matière des droits de l’Homme, le Maroc a réalisé de grandes notamment avec la création de l’Instance d’Equité et Réconciliation (IER), chargée d’enquêter sur et autour des violations des droits de l’Homme, qui ont eu lieu entre 1956 et 1999, notamment avec les victimes des années de plomb, qui ont été reconnues et indemnisées.

En 2004, la réforme audacieuse du Code du Statut Personnel (Moudawana) a révolutionné le droit de la famille et les acquis de la femme dans la société. Elle a permis une large émancipation de la femme. Les femmes ont pu jouir de plus d’indépendance, sur le plan juridique, dans les décisions qui les concernaient. Les femmes ont enfin eu le droit de contracter leurs propres mariages, avec un élargissement de leurs droits dans les divorces, et jouissent désormais de la notion de coresponsabilité des conjoints dans l’institution maritale.

Les réformes sociales et religieuses

Pour lutter contre la pauvreté, deux instances ont été créées. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité et l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Cette Initiative avec l’éducation constitue une priorité nationale élevée au rang de doctrine politique. Ses grands objectifs semblent constituer les choix sociétaux de S.M. le Roi : Investir dans le Marocain pour lui permettre de se transformer en producteur de son propre bonheur, sortir le pays d’une mentalité d’assistés qui paralyse les énergies et cumule les frustrations.

Dans le domaine de la religion, le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Commandeur des Croyants (Amir Al Mouminine), a mené une importante réforme du champ religieux qui insiste sur les fondements de l’islam ouvert et tolérant. A titre d’exemple, la création de l’Institut Mohammed VI des Imams de Rabat, qui enseigne à des centaines de prédicateurs et prédicatrices de divers pays d’Afrique et d’Europe.

Plusieurs chantiers d’infrastructures inaugurés

Depuis son accession au Trône, S.M. le Roi Mohammed VI a inauguré plusieurs chantiers d’infrastructures. Dans l’objectif de moderniser le Maroc, plusieurs programmes d’aménagement urbain ont été mis en place. Ces programmes ont permis aux villes marocaines d’atteindre le niveau de plusieurs capitales internationales de référence.

Durant les 20 ans de règne de S.M. le Roi, l’essor qui a marqué l’aménagement urbain au Maroc s’est poursuivi. Le Royaume a pu rattraper son retard en matière d’équipements et d’infrastructures, mobilisant un investissement public global de près de 40 milliards de dirhams. Grâce à ces efforts, le World Economic Forum a assigné au Maroc en 2015 la première place en Afrique, en termes de qualité de maillage de ses infrastructures.

Sous la vision éclairée de son Souverain, le Royaume se distingue désormais au sein de son continent par plusieurs de ses infrastructures. A titre illustratif, le pont Mohammed VI, partie intégrante de l’autoroute qui contourne Rabat, surplombant le Bouregreg. Inauguré en 2016, il est le pont le plus long en Afrique. La création de Tanger-Med, devenu, avec neuf millions de conteneurs déchargés annuellement, premier port d’Afrique et 20e mondial. Sans oublier la ligne TGV Tanger-Casablanca lancée en 2007 et inaugurée l’an dernier. Cette ligne reliant les deux villes en un temps record de 2h10min, au lieu de 4h45 auparavant, fait du Maroc le premier pays disposant d’une ligne de grande vitesse en Afrique. La centrale solaire, près de Ouarzazate, qui permet au Maroc de tirer des énergies renouvelables 16% de sa production électrique (presqu’autant que la France).

Concernant le réseau routier, le Maroc possède une longueur de 57.334 km de route, dont 43.318 km sont revêtus (76%) et 14.016 km aménagés ou à l’état de pistes (26%), pour combler les besoins de 102 millions de véhicules par jour, selon le ministère de l’Équipement. Aujourd’hui, 70 % de la population marocaine est directement reliée par une autoroute, toutes les villes de plus de 300.000 habitants et 24 sur les 27 des villes de plus de 100.000 habitants sont rattachées au réseau autoroutier. Les 1.800 km de route placent le Maroc en deuxième position sur le continent Afrique en termes de maillage routier et autoroutier.

Les infrastructures culturelles ont également bénéficié d’une attention particulière, à l’instar du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, du théâtre de Rabat et celui de Casablanca.

D’autres actions sont toujours menées pour la réhabilitation des médinas et la préservation du patrimoine architectural et historique des anciennes cités impériales telles à Marrakech, Fès, Rabat et Meknès ainsi que dans d’autres villes du Royaume du Maroc comme Salé, Tétouan et Essaouira.

Succès diplomatique : Retour du Maroc à l’Union africaine

Par ailleurs, l’un des plus grands succès diplomatiques du Maroc au cours des deux dernières décennies a été incontestablement son retour à l’Union africaine, unanimement salué. Un retour accompagné par une percée sur le dossier du Sahara, dont l’Initiative d’autonomie a reçu un fort soutien au niveau international, parallèlement à la débâcle sans précédent du polisario, le mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie.

 

 

 

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