Le Maroc et l’Espagne s’attèlent sur des projets ferroviaires et le tunnel sous-marin entre les deux rives 

Après être tombé en désuétude pendant des années, le projet du fameux tunnel ferroviaire sous-marin entre le Maroc et l’Espagne resurgit encore une fois. Le gouvernement espagnol l’a revitalisé et a fait l’objet d’une assise lors de la Réunion de haut niveau (RHN).
La ministre des Transports d’Espagne, Raquel Sánchez , a exprimé au gouvernement du Maroc l’intérêt du secteur espagnol de la construction à participer au développement des infrastructures au Maroc et a mis resuscité le fameux projet qui perdure depuis des années : la construction d’une gare de liaison qui relie les deux rives, pour laquelle la possibilité d’un double tunnel a été explorée comme une solution plus viable que celle d’un pont.
« Nous allons donner une impulsion aux études du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar qui a été lancé par les deux pays il y a quarante ans. Un projet stratégique pour l’Espagne et le Maroc mais aussi pour l’Europe et l’Afrique », a souligné Raquel après avoir rencontré le ministre des Infrastructures et de l’Eau, Nizar Baraka , et le ministre des Transports et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil. Au cours de ces réunions.
Comme le Maroc prévoit 1 300 kilomètres de nouvelles lignes performantes pour relier Casablanca-Marrakech-Agadir à grande vitesse, d’une part, et Oujda à Rabat, d’autre part. Il prévoit également d’augmenter la capacité des aéroports de Marrakech, Tanger et Agadir, en plus de préciser la modernisation du réseau de navigation aérienne.
« L’Espagne soutient le Maroc dans sa stratégie ambitieuse de se doter d’un réseau d’infrastructures qui le place comme leader dans sa région, avec le bénéfice qui en découle pour son tissu d’entreprises et ses citoyens. Dans ce cadre, l’Espagne souhaite être présente dans les nouveaux développements d’infrastructures, notamment dans les projets d’extension du réseau ferroviaire à grande vitesse et du réseau aéroportuaire », a déclaré la ministre lors de cette Réunion de haut niveau (RHN).
Dans ce sillage, Raquel a signé deux protocoles d’accord (MoU) avec les ministres de l’Infrastructure et des Transports pour définir des cadres de coopération. Le premier envisage la possibilité de collaborer au déploiement de systèmes de suivi et de supervision des infrastructures ; la programmation et le suivi des opérations d’entretien routier et autoroutier et l’optimisation des coûts d’exploitation du réseau en service, ou l’accompagnement des études de faisabilité et d’aménagement portuaire, entre autres.
Le protocole d’accord sur les transports, pour sa part, établit que les deux pays peuvent mener des activités de collaboration liées au développement de l’infrastructure ferroviaire et à l’exploitation des opérations ferroviaires et du trafic ferroviaire, y compris l’entretien des trains et du matériel roulant, la conception d’ateliers, la formation du personnel ferroviaire, la mise en place et l’exploitation des systèmes de gestion du trafic ferroviaire, etc.
En outre, la collaboration est incluse dans les projets de planification, de gestion et de réglementation pour le secteur des services de transport routier ou le contrôle du trafic maritime et la gestion et l’exploitation du service d’aide à la navigation.
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