Le Maroc élu président de l’Observatoire africain de sécurité routière

Le Maroc a été désigné, à l’unanimité, président de l’Observatoire africain de sécurité routière (ARSO), dont la création a été entérinée lors du premier Forum africain de la sécurité routière, tenu du 13 au 15 novembre à Marrakech, a fait savoir le secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Benacer Boulaajoul.

La présidence de l’ARSO « a été confiée, à l’unanimité, au Royaume du Maroc dans le cadre d’un comité directeur composé de six autres pays du continent », a-t-il précisé dans une déclaration à la MAP en marge de ce Forum continental.

Pour rappel, l’ARSO vise à assurer un suivi critique des politiques nationales en matière de sécurité routière et à mettre en place une plateforme d’analyse des politiques publiques qui la soutiennent ou s’y rapportent au plus haut niveau décisionnel, en attirant principalement l’attention des autorités gouvernementales ainsi que des acteurs responsables de la circulation et de la sécurité routières et de la réduction du nombre de morts et de blessés résultant d’accidents de la route, à encourager l’élaboration de politiques publiques en matière de sécurité routière, à créer des agences nationales chefs de file établies au plus haut niveau de la prise de décision dans chaque Etat membre, et à promouvoir une opinion publique mieux informée, responsable et critique.

Il a également pour objectifs de favoriser la normalisation des politiques nationales de sécurité routière et d’encourager sa diffusion et son contrôle critique par les pays africains membres, de renforcer la normalisation et la diffusion des procédures d’enregistrement, de collecte de données et d’enquêtes sur les accidents de la route, de contribuer à la production de rapports d’avancement sur les indicateurs statistiques de la sécurité routière, d’établir une base de données régionale africaine sur les progrès statistiques en matière de sécurité routière des pays membres africains, de renforcer le dialogue entre les différentes autorités gouvernementales et les principaux acteurs responsables du trafic et de la sécurité routière, en encourageant la formation des capacités techniques et en peaufinant les politiques publiques sur la base de données quantitatives et qualitatives, afin de leur permettre de prendre des décisions et/ou de mener à bien des interventions efficaces en matière de sécurité routière.

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