Le gouvernement déterminé à adopter une stratégie globale et intégrée pour la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles
Le gouvernement est déterminé à adopter une stratégie globale et intégrée pour la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, et ce, pour la période 2020-2030, a affirmé, mardi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani.
Le gouvernement s’attellera à la mise en œuvre de cette stratégie selon une approche participative, garantissant l’adhésion de l’ensemble des acteurs en vue d’assurer l’efficacité et l’efficience de leurs interventions, a souligné M. El Othmani, en réponse à une question à la Chambre des conseillers sur «la politique du gouvernement visant à faire face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles», lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale.
La gestion des effets des catastrophes naturelles constitue une responsabilité partagée qui nécessite l’adhésion de tous, administrations publiques, citoyens et associations de la société civile, car il s’agit de faire preuve de prudence et ne pas prendre de risques en cas de catastrophe naturelle, a-t-il indiqué.
Le gouvernement œuvre pour la mise en œuvre de mesures visant à faire face aux effets de ces évènements naturels et atténuer les effets des changements climatiques, dans le but de protéger les vies, les biens et les activités économiques, a assuré le chef du gouvernement, notant qu’il s’agit d’intervenir notamment dans le cas d’inondations, de sécheresse ou de tremblements de terre.
Il a, dans ce sens, relevé l’importance des fonds créés et financés pour certains par le gouvernement pour lutter contre les conséquences des catastrophes naturelles et contribuer à la prévention et l’atténuation de leurs effets, ainsi que pour dédommager les dégâts causés par ces catastrophes.
A cet égard, M. El Othmani a mis l’accent sur le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN), créé en 2009 pour faire face à toutes les formes de catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les inondations, les éboulements, l’érosion côtière et les tsunamis.
Ce fonds fait office de cadre de financement des projets relevant de la prévention contre les catastrophes naturelles et l’atténuation de leurs effets négatifs, a-t-il rappelé, citant également le Fonds des calamités naturelles, créé en 1993 et qui couvre un ensemble de désastres naturels comme les inondations, la sécheresse, les crues et les invasions de criquets.