L’Afrique du Sud peine à protéger ses infrastructures face au changement climatique

Mardi, le vice-ministre des Finances, David Masondo, a souligné l’incapacité du gouvernement sud-africain à protéger ses infrastructures contre les effets croissants du changement climatique ces dernières années.

« Le budget ne peut pas supporter financièrement les besoins croissants d’investissements requis pour renforcer la résilience des infrastructures du pays face aux phénomènes climatiques extrêmes », a déclaré M. Masondo lors d’une réunion axée sur le thème « Financer le développement des infrastructures dans le contexte du changement climatique ».

Il a également souligné que l’Afrique du Sud doit désormais explorer d’autres mécanismes de financement novateurs tels que les obligations vertes et le crédit carbone pour soutenir les projets d’infrastructures résilientes au climat.

Par ailleurs, il a mis en avant l’importance d’impliquer le secteur privé dans le processus de financement et de développement des infrastructures, en soulignant que leur expertise, leur capacité d’innovation et leurs ressources financières sont essentielles pour assurer la viabilité et la durabilité des projets à long terme.

Selon un rapport du Trésor national sur les risques de catastrophes naturelles, l’Afrique du Sud est fortement exposée aux chocs climatiques, notamment aux inondations et aux sécheresses, qui compromettent les efforts visant à stimuler la croissance économique.

La ministre de l’Environnement, des Forêts et de la Pêche, Barbara Creecy, a précédemment averti que sans infrastructures résilientes au changement climatique, l’Afrique du Sud restera prise dans un cercle vicieux, les fonds alloués aux réparations étant presque certainement perdus à cause des événements climatiques extrêmes.

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