Échec de la lutte contre la circulation des charrettes à traction animale à Casablanca

À Casablanca, malgré les efforts de la maire Nabila Rmili, la lutte contre la circulation des charrettes à traction animale s’est soldée par un échec retentissant.

Quatre mois après avoir promis une action ferme, l’arrêté municipal interdisant ces charrettes dans la zone urbaine n’a pas atteint ses objectifs escomptés.

Au contraire, la présence de ces véhicules, utilisés pour la vente de légumes, de fruits et le transport des citoyens, reste fortement apparente dans plusieurs quartiers de la ville, notamment à Sidi Othman, Hay Farah, Lissasfa, Oulfa et Rahma.

Cette situation a déclenché une vague de critiques à l’encontre de Nabila Rmili, la maire de la ville, accusée d’avoir échoué à résoudre ce problème, particulièrement exacerbé depuis le début du Ramadan.

Sur les réseaux sociaux, les observateurs locaux expriment leur désarroi face à l’incapacité de la municipalité à mettre fin à la circulation des charrettes tirées par des animaux, dénonçant le fait que cela nuit à l’image de la capitale économique et va à l’encontre de son aspiration à devenir une ville intelligente.

Le 17 octobre dernier, le conseil municipal de Casablanca avait pourtant approuvé un arrêté interdisant totalement l’utilisation d’animaux tels que les mules, les ânes et les chevaux pour le transport de marchandises et de personnes, ainsi que pour la vente ambulante de produits alimentaires ou autres.

Des panneaux d’« interdiction de passage des charrettes tirées par des animaux » avaient même été installés dans plusieurs lieux et rues de la ville sur instructions de la maire Nabila Rmili.

Cependant, quatre mois plus tard, il est clair que les objectifs fixés n’ont pas été atteints.

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