Crédit immobilier.. Une nouvelle taxe entre en vigueur cette année

Une nouvelle taxe entre en vigueur cette année. L’assurance emprunteur adossée à tous les contrats souscrits dès cette année sera soumise à une taxe de 10%. Le surcoût moyen, pour un contrat standard, est estimé entre 15 et 35 DH par mois. L’application de cette taxe renchérirait le coût global du crédit de 1 à 3%. Le surcoût dépend du contrat et du profil de l’emprunteur. C’est une surprise pour les ménages qui ont reporté leur projet d’achat d’un bien immobilier à 2019.

Selon un courtier en immobilier, «les tarifs proposés depuis le début de l’année sont plus compétitifs qu’au dernier trimestre 2018». Ils varient entre 4,20 et 4,50% pour un financement à taux fixe. Mais jusqu’où pourrait aller la baisse des taux? Les banques devraient rester agressives sur la clientèle des ménages, principal moteur de la croissance du crédit aujourd’hui.

L’encours des prêts à cette catégorie enregistrait une hausse de 3,8% à fin novembre sur un an contre une stagnation des concours aux sociétés publiques et privées. En plus, le crédit au secteur non financier progresserait de 3,3% en 2019 selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib. Le contexte confère un peu plus de pouvoir de négociation aux emprunteurs.

la baisse des taux, est une occasion pour les propriétaires de repasser chez le banquier pour renégocier son contrat. 85% des crédits étaient assortis d’un taux d’intérêt supérieur à 6%, il y a un peu plus de dix ans. Leur poids est ramené à moins de 25% aujourd’hui.

Donc la probabilité d’obtenir un prêt à moins de 5% est élevée et une renégociation pourrait générer des économies, surtout si l’on a une meilleure situation financière à faire valoir. «Il faut un différentiel de taux d’intérêt d’au moins 1 point pour que la renégociation soit rentable», relève Yassine Lahlou, directeur général de Meilleurtaux.ma.

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