Chariot lance la deuxième phase de forage dans la zone Loukos Onshore
Après l’échec des opérations de forage du puits RZK-1 dans la zone de Gaufrette il y a quelques jours, la société britannique Chariot a annoncé lundi le lancement de la deuxième phase de son programme de forage dans le cadre du permis Loukos Onshore.
Selon le communiqué de presse de Chariot, ce nouveau programme de forage se concentrera sur la région de Dardoua. Les estimations prévoient que cette zone pourrait contenir jusqu’à 12 milliards de pieds cubes de ressources gazières potentielles.
Contrairement au puits RZK-1 de Gaufrette, cette nouvelle opération adoptera une approche différente, ouvrant la possibilité de découvrir des ressources supplémentaires pouvant atteindre 20 milliards de pieds cubes si le programme est couronné de succès.
Duncan Wallace, directeur exécutif de la technologie chez Chariot, a exprimé son enthousiasme : « Nous sommes ravis de débuter notre second programme de forage à Dardoua après la conclusion des opérations à Gaufrette.
Nous sommes actuellement en train d’évaluer une perspective indépendante à Dardoua, située dans un réservoir différent où le gaz n’a pas encore été découvert. Nous avons hâte de partager les résultats dès qu’ils seront disponibles. »
Le permis Loukos, acquis en août 2023, s’étend sur environ 1371 kilomètres carrés entre Kénitra et Larache. Chariot détient 75 % des parts de ce permis, les 25 % restants étant détenus par l’ONHYM.
Cette zone est stratégiquement située à proximité des permis offshore Lixus et Rissana de Chariot, où Lixus est le site du projet de développement de la découverte majeure de gaz à Anchois.
Le 5 février, Chariot a obtenu l’approbation pour l’étude d’impact environnemental (EIA) de la part de la Commission régionale d’investissement unifiée.
Cette approbation couvre le forage de jusqu’à 20 puits dans la zone Loukos Onshore, renforçant ainsi le potentiel de cette initiative ambitieuse.
Avec cette nouvelle phase de forage, Chariot espère non seulement découvrir de nouvelles ressources gazières, mais également renforcer sa position en tant qu’acteur clé dans le secteur énergétique de la région.