Le recours aux nouvelles technologies permet la société des Autoroutes du Maroc (ADM) de détecter facilement les pratiques de violation. En effet, ADM entreprend depuis des années un chantier de transformation et de modernisation de l’activité de l’exploitation qui se consolide au moyen de la mobilisation de technologies avancées afin que le Maroc puisse disposer à terme d’un réseau autoroutier sécurisé, connecté et intelligent.
«Grâce au recours à ces nouvelles technologies, les pratiques de violation sont désormais rendues facilement détectables au moyen du dispositif de vidéosurveillance au niveau des gares de péage et qui est directement connecté au système central du siège d’ADM», indique la société.
Et d’ajouter : «Suite à la détection d’une violation de péage, une mise en demeure est alors systématiquement adressée au contrevenant. Il ne faut guère oublier que de tels agissements présentent un risque important pour la sécurité des clients usagers dans leur ensemble»
Les contrevenants doivent payer le montant de péage. «En cas de non-paiement, ils risqueront de faire l’objet de poursuites judiciaires en application des dispositions réglementaires en vigueur», précise ADM dans le communiqué.
Pour dépasser les barrières des péages, les fraudeurs utilisent plusieurs techniques. «La technique de violation la plus courante consiste, pour le contrevenant, de se coller au pare-choc de la voiture qui le précède lors de son passage dans une voie de péage. Cela permet au contrevenant d’échapper au paiement du montant qui lui est normalement applicable suite à l’utilisation d’un tronçon déterminé d’autoroute. Cette pratique est communément appelée ‘’Petit train’’ », explique ADM.
Pour rappel, la société Autoroutes du Maroc a enregistré 5.400 violations par jour sur l’ensemble du réseau autoroutier national.