Une nouvelle autoroute pour les usagers des axes Rabat-Casa, Rabat-Fès et Kénitra-Tanger
La nouvelle autoroute continentale du Maroc, un itinéraire destiné aux usagers des axes Rabat-Casablanca, Rabat-Fès et Kénitra-Tanger, devrait être opérationnelle d’ici 2030. Comme le rapporte Le360, ce projet vise à construire une nouvelle infrastructure autoroutière sans passer par la capitale, réduisant ainsi les distances et les temps de parcours.
Le ministère de l’Équipement et de l’Eau a déjà lancé la première étude de ce projet pour un montant de 3 millions de dirhams. L’objectif de cette étude porte sur l’élaboration de variantes pour cette voie de liaison et la proposition de couloirs possibles.
« Dans le cadre du développement et de la modernisation du réseau routier national, le ministère de l’Équipement et de l’Eau œuvre à l’amélioration des conditions de déplacement des usagers à travers la mise en œuvre de plusieurs programmes ambitieux dont les axes principaux sont aujourd’hui centrés sur l’usager, sa sécurité et ses besoins. C’est dans cette optique que ce grand projet a été lancé », explique le ministère de Nizar Baraka.
Selon plusieurs sources locales, cette nouvelle autoroute, en plus d’améliorer les conditions de circulation des usagers des différentes artères, sera essentiellement destinée à relier les principaux centres économiques du pays, tout en désengorgeant les tronçons surchargés des grandes villes, comme Rabat.
Ce projet permettra non seulement de réduire les distances et les temps de parcours, mais aussi d’offrir une alternative aux usagers venant de Fès pour rejoindre Tanger ou Casablanca en évitant l’itinéraire actuel de la route nationale numéro 6.
« Ce grand projet est un élément central des transformations infrastructurelles, symbole d’un Maroc résolument tourné vers l’avenir. Il répond aux besoins croissants de mobilité et ouvre de nouvelles perspectives de développement socio-économique pour les trois régions Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima », indique le ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Le Maroc s’emploie depuis plusieurs années à renforcer ses infrastructures routières et autoroutières. Le Royaume compte actuellement 1 800 kilomètres de routes sur lesquelles circulent en moyenne 432 000 véhicules par jour.
Ce projet autoroutier, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2030, viendra compléter l’infrastructure de mobilité, notamment ferroviaire, à travers un appel d’offres lancé par l’Office national des chemins de fer (ONCF) pour la réalisation des travaux d’un projet de tunnel ferroviaire dans la capitale, dont le budget total est estimé à 1,92 milliard de dirhams.