La capitale économique du Royaume souffre d’un manque flagrant de parkings, surtout au centre-ville. Trouver une place pour stationner son véhicule au cœur de Casablanca n’est pas une mince affaire. Les places de stationnement sont rares, et trouver un petit espace pour garer sa voiture est devenu un luxe. Face à cette situation, les gardiens, souvent appelés « les Gilets jaunes », sont parfois perçus comme des « fraudeurs », mais aussi comme des sauveurs.
Si la situation est aussi grave à environ un an de l’organisation de la Coupe d’Afrique de football en 2025, qu’en sera-t-il lors de la Coupe du monde 2030, lorsque les automobilistes afflueront en grand nombre à cette grande manifestation sportive ?
Il est important de signaler que 50 nouveaux parkings ont été construits au Qatar lors du Mondial 2022, avec une capacité totale de plus de 51 000 voitures et 5 600 bus, sur une superficie totale d’environ 3 millions de mètres carrés.
Ces parkings comprennent des zones désignées pour les voitures, ainsi que d’autres pour les bus et les taxis. De nouveaux parkings ont été aménagés en plus de ceux existants pour faciliter l’accès des supporters aux stades sportifs et éviter les embouteillages dans les rues menant aux stades.
Pour emboîter le pas à Doha et trouver des solutions à notre situation, un plan a été élaboré par la Commune de Casablanca pour la création d’un ensemble de parkings couverts dans différents quartiers de la ville, en particulier dans des quartiers connus comme Maarif, Anfa et Ain Diab.
En effet, les projets d’infrastructures et de fluidification de la circulation se multiplient dernièrement à Casablanca. Le dernier en date est un projet de parking souterrain dans le quartier de Maârif.
Celui-ci sera situé sur le site de l’ancien collège Ibn Tofail (démoli en 2010), à l’intersection des rues Normandie et Kadi Iass (ex Mont). Cette structure s’étendra sur une superficie de 18 000 mètres carrés et ajoutera 2 000 places de stationnement supplémentaires.
Ce projet, d’un coût de 1,5 million de dirhams, vise à augmenter le taux d’occupation de certains parkings existants, notamment celui de Derb Omar, situé en centre-ville.
