Le ministre du Transport révèle l’évolution du réseau de lignes à grande vitesse vers Marrakech et Agadir, et met en avant le projet d’augmentation de la capacité de l’aéroport d’Agadir

Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a confirmé lundi à la Chambre des représentants que l’année en cours a vu la poursuite de l’achèvement des études et des premières opérations d’acquisition immobilière liées à l’extension de la ligne à grande vitesse vers Marrakech et Agadir, expliquant que les opérations nécessitent, conformément à la convention signée entre l’Etat et l’Office national des chemins de fer (ONCF), le remplissage d’une enveloppe financière estimée à un milliard et demi de dirhams, qui sera reversée à l’ONCF.

D’autre part, en ce qui concerne l’augmentation de la capacité des aéroports nationaux et l’amélioration de la qualité des services, M. Abdeljalil a indiqué que l’année 2024 marquera le début des travaux de construction d’une nouvelle tour de contrôle, outre l’achèvement des travaux préliminaires des études pour augmenter la capacité de cet aéroport, et des travaux qui auront également lieu au cours de la même année pour achever les études architecturales et techniques d’un ensemble de projets importants liés à l’augmentation de la capacité de l’aéroport de Marrakech Menara à 11,5 millions de passagers, l’aéroport d’Agadir Al Massira à 4,4 millions de passagers et l’aéroport Tanger Ibn Battuta à 3,2 millions de passagers.

Concernant l’achèvement des stations logistiques, le ministre a indiqué : « L’année 2024 marquera l’achèvement de toutes les études techniques et architecturales liées aux zones logistiques d’Ouled Saleh, Tamansourt, Beni Mellal et Zaida, et le début du processus de remplissage immobilier nécessaire à leur développement, car il est prévu que les travaux débuteront dans les deux zones logistiques de Beni Mellal et Zaida au cours de la même année», en plus des travaux de finalisation des études techniques et architecturales du projet lancés au cours de la même année. le cadre de l’accord-cadre relatif au plan stratégique de développement intégré et durable de la région de Kénitra, qui, à l’issue de toutes ses étapes, permettra la création d’environ 3 000 emplois directs et indirects.

Concernant la qualification des professionnels du secteur du transport routier de marchandises, M. Abdeljalil a indiqué que la mise en œuvre du programme de rénovation des hangars s’est poursuivie au cours de l’année 2023, tant le nombre de demandes de rénovation et de démolition au cours de la période s’étendant de 2018 à l’année dernière. Le programme de fin d’année 2022 a atteint 5.100 demandes, soulignant qu’il aura lieu au cours de l’année prochaine, lançant une nouvelle version du programme qui s’étend jusqu’à fin 2026, doté d’une enveloppe financière de 250 millions de dirhams annuels.

Quant à l’amélioration de la gouvernance dans le secteur du transport et de la logistique, M. Abdel Jalil a confirmé que le ministère a lancé une étude pour élaborer un cadre qui établit la Charte nationale de la mobilité durable, qui fixera les principes et objectifs de base sur lesquels reposera le futur système de la mobilité et les transports doivent être construits.

Par ailleurs, il a révélé que la Société Nationale de Transport et de Logistique est en train d’achever l’étude relative au nouveau positionnement stratégique de cette entreprise et à sa restructuration, dans le but de préparer un contrat programme entre cette entreprise et l’État, similaire à la Compagnie Royale Marocaine des Lignes Aériennes et à l’Office National des Chemins de Fer, soulignant en même temps qu’au cours de l’année en cours, des travaux ont été réalisés sur l’élaboration de projets de lois et d’accords qui s’inscrivent dans le cadre de la transformation institutionnelle de l’Office National des Aéroports en une société anonyme. .

Par ailleurs, le ministre a confirmé que le budget d’investissement alloué au ministère et aux établissements publics qui relèvent de sa tutelle s’élève à 10,6 milliards de dirhams, sous forme du projet de loi de finances pour l’année 2024, contre 7,6 milliards de dirhams en 2024. la forme de la loi de finances pour l’année 2023, soit une augmentation pouvant aller jusqu’à 43 pour cent.

M. Abdeljalil, dans sa présentation du projet de sous-budget du ministère pour l’exercice 2024, devant la commission des infrastructures, de l’énergie, des minéraux et de l’environnement, a expliqué que ces crédits sont répartis entre le secteur du transport ferroviaire (6,1 milliards de dirhams), le secteur aérien les transports (3,2 milliards de dirhams), le transport routier et la sécurité, la route (876 millions de dirhams), la logistique (310 millions de dirhams), le transport maritime (26 millions de dirhams) et les secteurs horizontaux (58 millions de dirhams).

Le ministre a indiqué que cette évolution constatée par les investissements publics dans le secteur du transport et de la logistique « confirme l’intérêt croissant que le gouvernement accorde à ce secteur, compte tenu du rôle central qu’il peut jouer dans la réussite de divers défis futurs liés aux plus grands enjeux économiques, sociaux et économiques ». domaines environnementaux.

Concernant le budget de fonctionnement du ministère, le ministre a indiqué qu’il s’élève à 126 millions de dirhams pour les équipements et dépenses diverses, et 189 millions de dirhams pour les dépenses de personnel, indiquant que le ministère œuvre chaque année à renforcer ses ressources avec de nouveaux employés, à savoir 80 nouveaux postes financiers. ont été créées pour l’année 2023 et 50 nouvelles positions financières ont été créées pour l’année 2024.

D’autre part, Abdel Jalil a passé en revue les réalisations du ministère au cours de l’année en cours et le plan de travail pour l’année 2024, où il a souligné que le travail du ministère se concentre sur quatre axes, dont le premier concerne la circulation des personnes, tandis que le deuxième concerne la logistique et le transport de marchandises, tandis que le troisième axe est lié à l’amélioration de la gouvernance dans le secteur des transports et de la logistique, et le quatrième est liés au renforcement du rôle de l’administration et à la rendre plus ouverte et plus proche des parties prenantes.

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