Le Maroc va construire un terminal à Nador West Med et un nouveau pipeline pour le GNL

Le plan dresse une liste d’objectifs, notamment l’équipement du pays en GNL, ainsi que les infrastructures de stockage et de transport du gaz naturel.

Cinq organismes gouvernementaux marocains ont signé mardi à Rabat un protocole d’accord visant à renforcer les infrastructures de gaz naturel liquéfié (GNL) du pays.

Surnommé Programme de développement d’infrastructures gazières durables, le plan dresse une liste d’objectifs, notamment l’équipement du pays en GNL, ainsi que les infrastructures de stockage et de transport du gaz naturel.

Le gaz naturel liquéfié (GNL) est du gaz naturel qui a été refroidi pour le transformer en liquide permettant un transport rentable.

A court terme, le plan vise à soutenir les gazoducs reliant les bassins de production de gaz nationaux aux consommateurs, ainsi que le développement d’un terminal GNL au port de Nador West Med et d’un nouveau gazoduc pour relier le terminal au réseau gazier de Maghreb Europe. Pipeline.

Le protocole d’accord a été signé par les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances, de l’Equipement et de l’Eau, ainsi que par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Les agences publiques impliquées dans le MoU comprennent l’Agence Nationale des Ports (ANP), l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Nador West Med SA (NWM) et l’Autoroute Nationale. Société du Maroc (ADM).

Ce programme permettra d’accélérer encore le développement des énergies renouvelables, de déployer l’offre du Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et ses dérivés, et de développer le projet de gazoduc Atlantique-Afrique, conclut le communiqué.

Le Maroc s’est lancé pour la première fois sur le marché du GNL en février 2022. Malgré son coût élevé, le ministre de l’Energie avait déclaré que cela « valait le prix ».

Le prix du gaz liquéfié est plus élevé car il nécessite une infrastructure spéciale pour comprimer le gaz en liquide pour un transport de marchandises facile et bon marché, et il nécessite une infrastructure spéciale dans le pays récepteur pour être regazéifié.

Étant donné que le Maroc ne dispose pas des infrastructures nécessaires pour regazéifier le GNL, le pays a conclu un accord avec l’Espagne pour traiter le GNL dans des installations espagnoles et le renvoyer au Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe dans le sens des réserves.

Grâce au nouveau flux de gaz en provenance d’Espagne, le Maroc a pu rouvrir deux de ses plus grands centres de production d’électricité, à Tahaddart et à Ain Beni Mathar.

Si le recours au GNL a résolu le problème de sécurité énergétique du Maroc, la facture gazière élevée pèsera sur le déficit commercial du pays, le gaz et l’électricité étant des produits fortement subventionnés.

En 2022, les subventions au gaz au Maroc ont atteint des niveaux sans précédent, le fonds de subventions de l’État couvrant 74 % du prix initial d’une unité de bouteille de gaz, soit 116 DH (12,8 $).

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