L’ambassade de France finance des projets dédiés à l’amélioration de la vie des jeunes marocains en situation de précarité
Des projets dédiés à l’amélioration de la vie des jeunes en situation de précarité seront financés par l’ambassade de France. À l’occasion du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, l’ambassade de France au Maroc a annoncé sa décision de soutenir financièrement des projets de jeunes lancés sous le label «Soutien à la jeunesse en situation précaire», indique un communiqué de la représentation française publié sur sa page Facebook.
«Nos deux pays, la France et le Maroc, se sont engagés pour faire de la jeunesse une priorité», a affirmé Hélène le Gal, ambassadrice de France au Maroc, lors de la cérémonie organisée au siège de l’ambassade.
Ces projets entrent dans le cadre de l’initiative lancée, le 20 août 2019, par S.M. le Roi Mohammed VI à l’occasion de la fête nationale de la révolution du Roi et du peuple. Une initiative qui consiste en l’élaboration d’une «stratégie intégrée dédiée aux jeunes», susceptible de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Les partenaires de l’ambassade de France dans ce projet sont l’Unicef Maroc, l’Union européenne, l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), le Conseil national des droits de l’Homme et l’Agence française de développement (AFD).
Rappelons que l’AFD a déjà financé en 2019 deux projets d’importance économique. Il avait signé l’Office national des aéroports (ONDA) une convention de financement avec l’AFD Maroc, portant sur un prêt de 50 millions d’euros, assorti d’une subvention de 400.000 euros pour le renforcement de la sécurité aérienne, de la sûreté des aéroports ainsi que des mesures d’efficacité énergétique. Le 19 juillet, l’AFD avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), un accord de prêt d’une valeur de 50 millions d’euros, assorti d’une subvention d’un million d’euros, avait affirmé l’ONEE dans un communiqué relayé par la MAP. Ce prêt servira à faire avancer le projet d’assainissement et d’alimentation en eau potable aux populations du nord du pays, notamment dans les provinces d’Al Hoceïma, de Driouch, de Nador et de Taounate.
Sur les 115 millions d’euros de coût total du projet marocain d’accès à l’eau potable, l’AFD a porté sa contribution au financement à 101 millions d’euros, devenant ainsi le principal bailleur de fonds de ce projet.