La France confirme son intérêt pour les projets de développement du Maroc dans les provinces du Sud
Cette confirmation de rapports antérieurs fait partie des efforts continus de Paris pour réparer ses relations diplomatiques endommagées mais « essentielles » avec Rabat.
La France a confirmé son intérêt à contribuer aux efforts et aux projets de développement du Maroc dans les provinces du sud, dont Dakhla.
L’AFP a rapporté jeudi que le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Franck Riester, a confirmé l’intérêt de son pays à soutenir les projets de développement du Maroc dans les provinces du sud.
La France est « prête à soutenir ces efforts », a déclaré le ministre français lors de sa visite de deux jours dans ce pays d’Afrique du Nord, soulignant qu’une filiale de l’Agence française de développement (AFD) pourrait contribuer au financement d’une ligne à haute tension entre Dakhla et Casablanca.
Ces remarques font suite à des rapports convergents suggérant que la France serait intéressée à investir dans les provinces du sud du Maroc.
Les rapports témoignent des efforts de la France pour prendre des mesures audacieuses pour améliorer les relations bilatérales endommagées avec le Maroc, alors que les observateurs et les responsables marocains ont longtemps exprimé leur frustration face à l’ambiguïté de Paris sur la question du Sahara occidental .
Alors qu’un Maroc de plus en plus affirmé défiait et prenait ses distances par rapport à la France ces dernières années, nombreux étaient ceux qui affirmaient que l’ambiguïté française sur le Sahara était la principale raison de la détermination croissante du Maroc à reconsidérer les termes de sa coopération autrefois stratégique avec ce pays européen.
Après avoir initialement rejeté les demandes du Maroc, la France a signalé ces derniers mois sa volonté de remédier à la rupture alarmante des relations avec Rabat.
Riester a réitéré cette nouvelle position française concernant les relations avec le Maroc, saluant l’évolution de la coopération entre les deux pays et notant que ces liens sont voués à un « avenir aussi fort et fructueux que notre passé commun ».
Lors de sa visite à Casablanca, le ministre français a affirmé que la « dimension économique et commerciale est absolument un élément clé de la forte amitié et du partenariat entre le Maroc et la France ».
Il a en outre souligné l’importance d’élargir la coopération et de développer la coordination dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de l’agroalimentaire ainsi que des nouvelles technologies.
« Nous surmonterons tous ces défis avec l’implication de tous les acteurs de l’écosystème économique des deux pays », a-t-il déclaré, concluant qu’un engagement partagé permettra à Paris et Rabat d’atteindre leurs objectifs.
