FedEx transfère une partie de ses activités au Maroc
En raison de sa volonté de réduire les coûts et d’augmenter l’efficacité, l’entreprise FedEx a décidé de transférer une partie de ses activités au Maroc et de recourir à l’intelligence artificielle. Ces mesures ont provoqué la colère des syndicats espagnols qui ont averti des conséquences graves sur l’emploi local, menaçant ainsi des milliers de postes.
La société, dont le siège est basé aux États-Unis, a pris la décision de réduire le nombre d’employés dans les équipes commerciales et administratives en Europe, avec une diminution de l’effectif allant de 1 700 à 2 000 personnes, incluant également l’Espagne.
D’après les médias espagnols, des dizaines d’employés espagnols ont déjà été licenciés. Jusqu’à présent, 96 employés en Espagne, principalement des services à la clientèle, des ventes et des technologies de l’information, ont été touchés par ces licenciements, sur un total de 1 599 salariés.
Les bureaux concernés par ces résiliations de contrat se trouvent à Madrid, Barcelone, Bilbao, Vitoria, Saragosse, Séville, Valence et Cadix, selon la même source.
FedEx a justifié sa décision en expliquant qu’elle transférait ses investissements au Maroc pour des raisons d’optimisation des coûts, et que ce choix répondait à des motifs organisationnels. Elle a informé les syndicats qu’« une grande partie des tâches liées au service à la clientèle sera externalisée au Maroc ».
La société a également précisé que cette réduction du personnel en Europe est liée à la délocalisation de certaines activités vers des pays « mieux adaptés aux besoins et à l’infrastructure existante de l’entreprise ».
Selon plusieurs rapports, FedEx génère un chiffre d’affaires annuel de 88 milliards de dollars au niveau mondial et continue de réaliser des bénéfices substantiels. Cependant, la société enregistre une baisse récente et a révisé à la baisse ses prévisions pour le premier trimestre 2025, passant de 1,16 milliard de dollars à 890 millions.