Drame de Tanger.. Dans l’espoir d’une réédition des comptes… !

Les Marocains sont toujours sous le choc. Le drame de l’usine de Tanger a fortement marqué les esprits. C’est dire que cette tragédie qui rappelle l’Europe Féodale ne devrait en aucun cas rester sans suite. Les autorités locales, à leur tête le Wali de Tanger-Tétouan-Al Hociema, la protection civile et autres Amendis sont appelées à rendre des comptes. Car aujourd’hui et ce n’est plus un secret pour personne, la mort de 28 ouvriers de la manière la plus horrible dans une cave d’une villa, est de la responsabilité de ceux qui ont manqué à leur devoir de mettre de l’ordre urbain et de ceux qui veillent au respect des lois en vigueur. Le drame de Lissasfa (usine Rosamor) reste un triste événement qui est venu mettre à nu la fragilité des mesures de sécurité et les conditions de travail de la classe ouvrière du secteur textile. Mais apparemment, la leçon n’a pas été bien retenue. L’irresponsabilité, l’insouciance, la négligence, le laisser-aller…sont toujours de mise. Les véritables responsables sont très attendus pour que des tragédies pareilles ne se reproduisent plus jamais. La sanction, la réedition des comptes, la tolérance zéro, c’est en fait ce que revendiquent aujourd’hui les Marocains, la société civile et autres acteurs politiques et syndicaux. Aussi, cette tragédie de Tanger qui a suscité un grand émoi auprès des Marocains avec la mort de 28 personnes coincées sous les eaux dans une soit disant usine de textile à Tanger remet sur la table l’anarchie de ce secteur. D’ailleurs, des dizaines de milliers d’usines clandestines pullulent partout au Maroc dans la plus grande illégalité, et qui ne respectent ni le code du travail, ni les conditions d’hygiène et de sécurité, ni la dignité de leurs employés. Aujourd’hui plus que jamais, les Marocains demandent des comptes et imputent la responsabilité de ce drame aux autorités de la ville de Tanger et de loin à celles de Rabat. Affaire à suivre.

K. FAKHIR

 

 

 

 

 

 

 

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