AMARA.. Le Ministère a contribué à l’amélioration du taux de désenclavement rural à 80% au profit d’une population rurale de 6 millions

BTPNews partage avec ses fidèles lecteurs et ses partenaires ainsi que tous les professionnels du secteur sa joie et ses festivités à l’occasion de la 20 ème année de règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste.

A cette occasion, BTPNews offre á ses lecteurs une édition spécial sous le titre : « La Fête du Trône : 20 ans de règne, 20 ans de réformes » Un vaste chantier de développement en continue qui s’étend de Rabat à Abidjan en couvrant tout le continent.

Le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a contribué de manière directe et efficace à la réalisation du développement global du Maroc durant les 20 dernières années, ainsi Monsieur Abdelkader Amara  ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau nous a accordé une interview exclusive que nous allons édite en 2 parties.

2- Etat des lieux de ces axes,

  • Infrastructures routières :

Le Ministère contribue d’une manière continue à l’aménagement du territoire grâce au plan routier. En effet, il a contribué à l’amélioration du taux de désenclavement rural à 80% au profit d’une population rurale de 6 millions d’habitants. Ce taux, qui était de seulement 42% en 1995, est le fruit de plusieurs programmes de routes rurales ayant concerné 28.000 km, à savoir : le Programme National des Routes Rurales (PNRR 1 et 2), le Programme de Mise à niveau Territoriale (PMAT 2011-2015).

Actuellement, le Programme de Réduction des Disparités Territoriales et Sociales (PRDTS 2017-2023) en cours de réalisation porte sur 8.000 km de routes prioritaires pour un montant de 8 MMDH. Il permettra de mieux desservir une large frange de population restée encore désenclavée.

Énormément d’efforts ont été consentis pour doter le pays d’un réseau de routes et d’autoroutes capable de booster l’économie, l’investissement et la mobilité. En 1999, le Maroc possédait 32.000 km de routes seulement. Actuellement, elles enregistrent 57.000 km (dont 44.000 km revêtues), avec une augmentation de plus de 216 %, les investissements sont passés de 2 MMDH en 1999 à 6,7 MMDH en 2019. Les voies express sont passées de 44 km en 1999 à 1188 km en 2019 pour un montant global de 27MMDH, en plus d’un programme ambitieux en cours de réalisation sur 867 km. Durant la même période (1999-2019) le réseau d’autoroutes est passé de 380 km à 1800 km, grâce à un investissement global de 55 MMDH. Il est également prévu l’élargissement de l’autoroute Casablanca-Berrechid et la réalisation de l’autoroute Tit Mellil – Berrechid et bien d’autres élargissements de certains axes autoroutiers qui connaissent un trafic important.

Parmi les projets structurants, le Ministère accorde une attention particulière au projet de réalisation de la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, qui permettra d’assurer une fluidité du trafic entre le Nord et le Sud, sur environ 1.050 km avec un investissement global de plus de 10 MMDH.

  • Infrastructures portuaires :

Il est à noter qu’en 20 ans de règne de SM le Roi Mohamed VI que Dieu l’Assiste (1999-2019), 14 ports ont été réalisés avec un investissement global de 82 MMDH. Actuellement, le Maroc possède 41 ports dont 13 dédiés au commerce international.Il est classé 1er pays en Afrique en matière de connectivité maritime avec 186 ports situés dans 77 pays.

Le Ministère contribue à l’émergence de la compétitivité nationale. En effet, encouragé par le succès du hub Tanger Med (9 millions de conteneurs, 7 millions de passagers et 1 millions de véhicules), le Maroc compte se doter d’un port similaire en eau profonde sur la méditerranée, Nador West Med, dont l’exploitation est prévue en 2021. Ce projet renforcera encore plus la présence du Maroc sur les voies maritimes internationales.

D’autres projets portuaires stratégiques sont inscrits dans la stratégie nationale à l’horizon 2030. Les travaux du nouveau port de Safi s’achèveront incessamment et ceux du port de Dakhla Atlantique débuteront prochainement. Tandis que le nouveau port Kénitra Atlantique et le nouveau port JorfLasfar  sont en phase d’études.

TANGER MED II

Aussi, la libéralisation progressive du secteur du transport maritime, entamée en 2006, a permis d’enregistrer des retombées très significatives, aussi bien pour le transport de marchandises que pour celui des passagers. Ainsi, l’offre maritime a été de plus en plus diversifiée et renforcée et la qualité de service a été bien améliorée en termes de fréquence, de régularité, de délai d’acheminement des produits et des taux de fret très compétitifs.

  • Infrastructures ferroviaires :

Le Maroc compte actuellement 2109 km de lignes ferroviaires et 137 gares avec un investissement de 70 MMDH. Il est classé 1er en Afrique pour la qualité des structures ferroviaires et le 34ème à l’échelle internationale.

Le secteur ferroviaire a été boosté par le lancement, en novembre 2018, de la ligne à grande vitesse entre Tanger et Casablanca sur 200 km avec un investissement de 23 MMDH.

Aussi, les chantiers d’électrification et de dédoublement des voies ont eu un grand impact sur la modernisation du réseau et sa capacité à presque a doublé. On cite à ce titre le cas de dédoublement de la voie ferrée entre Marrakech et Casablanca qui a eu un impact positif sur les délais, les coûts et les fréquences de voyages.

LGV

Grâce à ces efforts, le trafic passager est passé de 13 millions de voyageurs en 1999 à plus de 38 millions en 2019. L’activité fret a enregistré 30 millions de tonnes en 2018, 70% du trafic portuaire est réalisé par voie ferrée.

  • Infrastructures hydrauliques :

Pour ce qui est du secteur de l’eau, le Maroc s’est engagé depuis plus de quatre décennies dans une politique volontariste de maîtrise et de mobilisation des ressources en eau à travers la réalisation de grands barrages et des ouvrages de transfert d’eau inter-bassin.

Notre pays possède actuellement 145 grands barrages (en 1999, ils étaient 95 barrages) avec une capacité de stockage globale de 18.6 Milliards de m3 et 14 barrages en cours de réalisation avec une capacité de 2.7 Milliards de m3.

Vingt (20) autres grands barrages sont programmés à l’horizon 2026 dans le cadre du programme prioritaire pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation. Ces barrages totalisent une capacité supplémentaire de 5.5 Milliards de m3.

A plus long terme, il est prévu de réaliser 30 autres barrages supplémentaires entre 2026 et 2050 ce qui va porter la capacité de stockage globale à 32 Milliards de m3.

Enfin, la politique Nationale de l’Eau promeut également le recours aux ressources en eau non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer avec une capacité de dessalement de 118.000 m3 par jour grâce aux 8 stations existantes. 4 autres stations sont en cours de réalisation d’une capacité de 319.000 m3 par jour.

Le coût d’investissement en alimentation en eau potable est de 14 MMDH en milieu rural et également de 29 MMDH en milieu urbain.

  • Développement de la logistique

Le Maroc a également lancé une stratégie ambitieuse pour le développement de la compétitivité logistique. Cette stratégie a fait croître le secteur de 3.47% annuellement depuis 2010, et abaissé les coûts d’entreposage. Le secteur privé s’implique davantage à travers plusieurs chantiers grâce aux moyens mis à sa disposition (extension ou création de plateformes logistiques, développement des offres et métiers de la supplychain, hubs régionaux, digitalisation… etc).

Après les 6 zones logistiques, à savoir : Zenata et Meta à Casablanca, Med hub et Auto motive City à Tanger, Tanger Free Zone et Tétouan Park, il est prévu la réalisation de nouveaux projets sur une surface de 2 750 hectares, dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement de la Compétitivité Logistique 2030. Le Maroc fait partie de la liste des 20 pays au niveau mondial, dans le domaine de la connectivité logistique.

  • Secteur du BTP et de la profession :

Le Ministère accorde une grande importance à la relation avec la profession. Il a mis en place un système de qualification et de classification des entreprises, permettant au secteur du BTP de se développer dans un cadre loyale et une concurrence totale. Ce système a également incité les entreprises à faire appel à des ressources humaines qualifiées.

Une refonte de ce système a eu lieu en 2015, visant à promouvoir le niveau d’encadrement. Cette réforme est caractérisée par la redéfinition des secteurs d’activités, des qualifications et des conditions de classification.

Par ailleurs, le Ministère a conclu en 2018 un contrat programme avec les professionnels du BTP et des laboratoires de contrôle qui vise à mettre en place un cadre idoine et approprié pour une approche participative avec les acteurs du secteur.

Il sied également de rappeler que le Ministère a mis en œuvre, en 2006, la loi 16.99 relative à la libéralisation du transport de marchandises qui a eu plusieurs retombées positives sur ce secteur, devenu désormais ouvert à la concurrence et caractérisé par un bon niveau de professionnalisme.

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