Le Maroc à l’avant-garde de l’industrie des véhicules électriques
Les investissements dans les infrastructures, tels que les lignes de fret ferroviaire, et les incitations offertes aux entreprises ont été des facteurs déterminants de cette croissance. Aujourd’hui, écrit dernièrement The Independent, le Maroc offre l’infrastructure nécessaire et un soutien gouvernemental pour attirer davantage d’entreprises mondiales dans le domaine de la fabrication de véhicules électriques. Ces efforts visent non seulement à maintenir la position de leader du Maroc, mais aussi à renforcer son rôle de concurrent mondial dans ce secteur en plein essor.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a déclaré dans une interview avec ce journal britannique que le gouvernement marocain travaille constamment à l’élargissement des ports, au développement des zones de libre-échange et à l’amélioration du réseau routier pour soutenir ce secteur. Le gouvernement offre également des subventions pouvant atteindre 35 % aux entreprises qui établissent des usines dans les zones rurales, contribuant ainsi à la localisation des industries et à la création de nouveaux emplois.
La Cité de l’Automobile à Tanger est un modèle à suivre, où des usines chinoises, japonaises, américaines et coréennes produisent des composants automobiles tels que des moteurs, des sièges et des roues. De plus, la société Stellantis produit des Peugeot, Opel et Fiat dans son usine de Kénitra.
Il est clair que le gouvernement marocain comprend pleinement l’importance de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes marocains en soutenant et en développant le secteur de l’industrie automobile. Ce secteur, qui emploie actuellement 220 000 personnes, contribue de manière significative à la transformation de l’économie marocaine, passant d’une dépendance majeure à l’agriculture à une économie industrielle diversifiée.
La transition vers les véhicules électriques représente à la fois un défi et une opportunité. S’adapter à cette nouvelle technologie et à la dépendance croissante à l’automatisation nécessite des investissements considérables dans la formation de la main-d’œuvre et le développement des chaînes d’approvisionnement.
En fin, la question clé reste de savoir si le Maroc peut continuer à réussir dans un contexte mondial en rapide évolution vers les véhicules électriques. Cependant, l’engagement du gouvernement marocain à développer et à soutenir ce secteur laisse entrevoir un avenir prometteur, non seulement pour l’industrie locale, mais aussi pour la position du Maroc sur le marché mondial.