Un plan d’urgence a été lancé en vue de réhabiliter les ponts de la capitale économique ainsi que toute infrastructure dans un état nécessitant des réhabilitations urgentes. Certains ponts se trouvent dans un état de délabrement avancé et nécessitent un entretien, d’autres sont dans un état grave et doivent être démolis.
C’est une étude menée par un bureau d’études indépendant qui a révélé que 60% des ponts réservés aux véhicules, soit 19 sur 32, dans les différentes zones de Casablanca, nécessitent une intervention d’urgence.
L’expertise a, de surcroît, rapporté que quatre ponts (4 sur 32) requièrent des réparations et une modernisation de leurs équipements et que 9 ponts (9 sur 32), «construits récemment» et dont la majorité est composée de ponts piétonniers, ne demandent que de légères interventions.
En outre, le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE) a émis une copie relative aux trémies de Casablanca, qui indique que les résultats de cette expertise menée par le bureau d’études, sont plus inquiétants, entre autres, la trémie de la mosquée Hassan II se trouve dans un état jugé délabré.
Le plus choquant, c’est le constat pour la trémie sur le boulevard de la Résistance et la trémie Chimicolor Casablanca, reliant le boulevard Mohammed VI au boulevard des FAR, malgré sa mise en service depuis sept ans.
Dans ce sens, une réunion a été tenue entre les autorités de la Wilaya, des élus de la Commune urbaine de Casablanca, des responsables des sociétés de développement local (SDL), des experts et des entreprises ayant conclu la mise en application de la première tranche du plan d’urgence.
La deuxième tranche de ce plan d’urgence sera axée sur la réhabilitation globale de toutes les infrastructures qui menacent ruine ou se trouvent dans un état délabré. Ce deuxième projet sera financé par la Commune urbaine à hauteur de 147 millions de dirhams et par la direction générale des collectivités locales, qui injectera dans ce projet une enveloppe budgétaire de 10.2 millions de dirhams.
