Investissements : Le potentiel du Maroc sous les projecteurs à Genève

Le potentiel du Maroc en matière d’attractivité des investissements et son positionnement en tant que hub vers l’Afrique ont été sous les projecteurs lors d’une rencontre organisée récemment à la Chambre de commerce, d’industrie et de service de Genève (CICG), en présence d’un parterre d’acteurs économiques et de chefs d’entreprises suisses.

Organisée par la Chambre de commerce suisse au Maroc (CCSM), et la CCIG, cette rencontre intitulée « Focus Maroc », a été marquée par des exposés mettant en avant les opportunités qu’offre le Royaume aux investisseurs dont la stabilité politique et institutionnelle, la maîtrise des équilibres macroéconomiques, la position géographique stratégique au carrefour de l’Europe et de l’Afrique et une économie diversifiée.

Les intervenants ont aussi évoqué les accords de libre-échange signés avec une cinquantaine de pays permettant l’accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs, ainsi que l’adoption de stratégies qui permettent de donner plus de visibilité aux investisseurs. Ils ont de même abordé les fondamentaux macroéconomiques solides du Maroc dont le taux de croissance positif, et une inflation maîtrisée.

L’accent a été également mis sur le développement des infrastructures aux normes internationales dont le port Tanger Med, la mise en place de plusieurs zones industrielles, et les performances de Casablanca Finance City (CFC)

Les intervenants se sont arrêtés sur la vocation du Royaume en tant que porte d’entrée vers l’Afrique, faisant observer que les entreprises marocaines sont présentes en force dans différents secteurs stratégiques à l’échelle du continent.

Dans un exposé sur « Maroc: Terre d’investissement et porte vers l’Afrique », Ali Mehrez, de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), a mis en exergue la stabilité dont jouit le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.

Il a évoqué, de même, les spécificités caractérisant l’environnement favorable aux affaires, l’ensemble attractif d’incitations à l’investissement, la disponibilité des parcs industriels, des infrastructures de classe mondiale, la position stratégique du Royaume, les multiples accords de libre-échange, une main-d’œuvre jeune et qualifiée, outre le développement de secteurs performants de l’industrie

Pour sa part, Lamia Merzouki, directrice générale adjointe de la CFC, a mis l’accent sur les atouts qui font de la City de Casablanca un « hub économique et financier, et une plateforme pour se projeter vers l’Afrique ».

Elle a rappelé que la CFC est depuis plusieurs années la première place financière africaine, selon le classement du Global Financial Centers Index (GFCI).

A la faveur du positionnement unique du Royaume, « la CFC a pu attirer plus de 200 membres qui, aujourd’hui, à partir de Casablanca, pilotent leurs vaisseaux amiraux sur le continent africain », a-t-elle fait savoir.

Elle a détaillé, par la suite, les trois axes de « la proposition de valeurs » de la place financière de Casablanca, en l’occurrence un environnement des affaires privilégié, une communauté d’affaires dotée d’une intelligence collective, et la partie Lifestyle.

Prenant la parole, le directeur général de Tanger Med, Mehdi Tazi Riffi, s’est attardé, chiffres à l’appui, sur les atouts uniques, la vocation et les perspectives de croissance de Tanger Med en tant que hub de la logistique africaine et mondiale.

Cette infrastructure portuaire d’envergure « totalise aujourd’hui près de 10 milliards de dollars d’investissements, dont environ 7 milliards d’investissements privés réalisés principalement par de grands opérateurs de la logistique et d’autres opérateurs industriels qui ont fait le choix de Tanger Med comme plateforme pour pouvoir produire, développer des hubs logistiques, et exporter vers des marchés mondiaux », a-t-il résumé.

Il a donné un aperçu sur les différentes activités et composantes de ce complexe portuaires de classe mondiale qui, avec 130 millions de tonnes de trafic générés, et 8 millions de conteneurs, est le premier port à conteneurs en Afrique depuis 5 ans et le 1er port en méditerranée depuis deux ans. Ces performances traduisent « la compétitivité logistique » de la plateforme portuaire, a-t-il dit.

Dans son allocution, le DG de la CCIG, Vincent Subilia, a souligné que « le Maroc est un partenaire économique clé pour la Suisse, un marché de premier plan, et un relais de croissance surtout pour une économie exportatrice comme celle de la Suisse ».

M. Azoulay a indiqué que la Déclaration Conjointe Maroc-Suisse est un « document de référence qui se veut une ambitieuse feuille de route pragmatique, réaliste concertée et orientée vers les résultats et une étape marquante dans les relations bilatérales, dans la mesure où elle a permis de conforter certaines positions relatives à des questions d’intérêt commun, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles perspectives de coopération dans tous les domaines ».

Sur le plan économique, il a relevé que les relations entre le Maroc et la Suisse peuvent se développer sereinement à la faveur notamment d’un cadre juridique bilatéral solide, une position géographique singulière du Maroc, d’une stabilité politique affirmée, d’une batterie de mesures incitatives à l’investissement et au commerce, d’une nouvelle génération des stratégies sectorielles élaborée en vu de relever le grand défi de la relance économique post-Covid, d’un Nouveau Modèle de Développement et de la présence d’écosystèmes résilients aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans les industries de pointe, à forte valeur ajoutée.

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