Bouskoura : Travaux d’amélioration du drainage des eaux pluviales 

En réponse aux inondations qui ont fragilisé ses ressources naturelles et sa valeur touristique, la ville marocaine de Bouskoura entame des travaux d’optimisation de ses réseaux d’assainissement, qui amélioreront le cadre de vie de ses 138.000 habitants d’ici 2025.
La ville de Bouskoura veut renforcer sa résilience après les inondations qui ont dévasté les quartiers de Lahraouiyine, Médiouna, Tit Mellil, Ahl Loghlam, DarBouazza, Bouskoura, Hay Sadri, Ain Chock et Hay Hassani en janvier 2021. Pour y parvenir, les autorités locales construiront de nouvelles infrastructures d’assainissement entre mars 2023 et août 2025.
D’un coût total de 156 millions de dirhams marocains, le projet mis en œuvre par l’Agence du bassin hydraulique du Bouregregreg et Chaouia (ABHBC) vise à réaliser une étude hydrologique de Bouskoura ainsi que « la construction d’un canal trapézoïdal avec une longueur de 4.072 mètres, 410 mètres de canaux souterrains, trois ouvrages de franchissement simple Dalot et 15 ouvrages de franchissement double Dalot », explique Abdellah Chater, le gouverneur de la province de Nouaceur qui coordonne le projet.
L’initiative, qui bénéficie du soutien financier et technique des ministères marocains de l’intérieur et de l’économie et des finances, créera également 50 emplois pour les jeunes. «Il y a la sécheresse, mais le changement climatique signifie que de fortes pluies peuvent se produire à tout moment, provoquant des inondations. Ces investissements sont d’une importance primordiale pour protéger la terre, les citoyens, faire de l’oued un lieu de divertissement et utiliser ses eaux pour différents besoins au lieu d’être un ennemi pour les citoyens à cause des inondations », explique Abdellatif Maâzouz, président de la région de Casablanca-Settat.
Parallèlement, le gouvernement s’emploie à renforcer la résilience climatique des villes marocaines face aux catastrophes naturelles. C’est dans ce cadre que le Maroc dispose depuis 2018 d’un système de surveillance et de détection des risques climatiques géré conjointement par le Centre royal de télédétection (CRTS) et la Direction nationale de la météorologie.
Ce mécanisme de résilience, qui vise à améliorer les systèmes d’alerte précoce, vise à « collecter et analyser des données statistiques liées aux risques climatiques, notamment dans la région de Marrakech-Safi comme zone pilote du projet », précisent les autorités marocaines.
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