La 10ème édition du Congrès National de la Route

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi, que Dieu Le Glorifie, le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau (METLE), en partenariat avec l’Association Marocaine Permanente des Congrès de la Route (AMPCR), organise la 10ème édition du Congrès National de la Route sous le thème : « Le réseau routier face aux défis de financement et de gouvernance » du 24 au 26 septembre 2018 à l’hôtel Al Hoceima Bay – Plage Sfiha Ajdir – AL Hoceima.

La 10ème édition du Congrès National de la Route connaitra la présence de plus de 700 personnalités : de hauts représentants du gouvernement marocain, d’éminentes personnalités étrangères, des experts nationaux et internationaux dans le domaine des routes, ainsi que des bailleurs de fonds intervenant dans ce secteur.

A noter que cette édition connaîtra la signature du contrat-programme entre les différents intervenant du BTP au Maroc. Ainsi, cette convention qui engagera les professionnels du BTP et du conseil et de l’ingénierie, d’une part, et les pouvoirs publics, d’autre part, sur un ensemble de mesures à décliner à l’horizon 2022 est quasiment ficelée. Le contrat-cadre ainsi que les contrats d’applications avec le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau ont été finalisés, apprend-on auprès de la fédération nationale du BTP (Fnbtp). Ce dernier département à son tour est en train de négocier les versions définitives des contrats d’application avec les autres ministères concernés. Pour aller vite, la Fédération négocie elle-même avec ces ministères pour effectivement lancer cette stratégie nationale dont on a commencé à parler il y a des années et qui est appelée à favoriser le développement et le rayonnement de l’ingénierie et de l’entreprise nationale du BTP. La profession croise les doigts de fait afin que ce contrat soit signé lors de l’ouverture du BTP Expo et Forum du BTP, le 27 novembre. Une chose est sûre, la profession est parée, et la balle est aujourd’hui dans le camp du gouvernement. Dans les grandes lignes le contrat-programme du BTP vise à atteindre plusieurs objectifs arrêtés sur la base d’un diagnostic de fond du secteur. Il s’agit par exemple de maximiser les retombées économiques de la commande publique et de doter le pays d’une ingénierie et d’un entreprenariat nationaux pérennes et encore plus performants et plus compétitifs aussi bien sur le marché national que sur le marché international. D’autres visées de la convention portent sur le renforcement du rôle de la Fnbtp et de la Fédération du conseil et de l’ingénierie (Fmci), en tant qu’interlocuteurs des pouvoirs publics, représentatifs du secteur, pour mieux organiser les professions et y promouvoir les valeurs de la performance, de la qualité ou encore l’instauration d’une culture d’excellence et un rayonnement à l’international tout en développant la recherche. Pour parvenir à tout cela, le contrat arrête des engagements pris par les pouvoirs publics et les opérateurs privés dans le but d’atteindre des objectifs clairs et mesurables à l’horizon 2022. Le tout est formalisé sous forme d’actions. Ainsi qu’il ressort de précédentes moutures du contrat-programme ayant filtré sur les derniers mois, il s’agit entre autres d’assurer la visibilité sur le secteur, par la mise en place de l’Observatoire du BTP et le partage de l’information, actualiser le cadre réglementaire, renforcer les compétences en ressources humaines, valoriser l’excellence et l’innovation ou encore promouvoir le respect de l’environnement dans la conduite des chantiers. D’autre actions consistent à renforcer la représentation professionnelle du secteur, faire émerger une entreprise citoyenne, favoriser l’émergence de champions nationaux, développer les partenariats public – privé avec les entreprises nationales ou encore accompagner l’internationalisation des entreprises nationales.

 

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