France.. Une fois la crise passée, l’immobilier sera la valeur refuge

«Une fois le Covid-19 terminé, l’immobilier sera la valeur refuge par excellence», selon Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier). Toutefois, «la profession est plongée dans une crise dont les contours demeurent incertains», souligne le président dans une interview parue au site électronique Exlclusive RH.

Pour traverser cette crise, les adhérents de la FNAIM ont suivi à la lettre notre consigne passée, le dimanche 15 mars de fermer près de 10.000 agences adhérentes, tout en demandant à leur dirigeant d’assurer une continuité de service, ajoute-t-il. Cela a permis la poursuite des activités, à la fois en administration de biens et en syndic, deux métiers très importants pour notre profession. En conséquence, les propriétaires ont été payés et des tas de petits problèmes avec les locataires ont été résolus.

Alors que le marché restait porteur, l’activité, à partir du 15 mars, s’est brutalement arrêtée. Résultat : l’ensemble des forces de ventes des agences a été mis au télétravail, et va être mis au chômage partiel le temps de passer ce cap difficile.

S’agissant des notaires, le président de la FNAIM indique qu’ils ont été pris dans cette contradiction entre confinement et continuité de service. Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat, a pris des engagements de continuité de service.

Concernant l’administration de biens et la location, cette activité, sous l’angle de l’administration pure, va fonctionner correctement. Le parc locatif est soumis à très peu de mouvements. Tout est figé. Notons également que les paiements des loyers restent obligatoires et que sont uniquement suspendus ceux du secteur des entreprises. En revanche, en ce qui concerne les mouvements de locations, cela ne fonctionne plus. L’activité devrait redémarrer à partir de la fin de l’été, relève-t-il.

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