El Mouloudi Benhamane hausse le ton : La grogne à la FNBTP.

Qui aurait pu trancher sans être aussitôt contredit ? Les membres de la Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics (FNBTP) ne tarderaient pas à battre le pavé. Grogne générale des professionnels et à leur tête le président El Mouloudi Benhamane. Leur vague de protestation commence déjà par une missive au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Celui-ci devra répondre à leurs revendications relatives aux dossiers d’appels d’offres lancés par les communes, régions et collectivités territoriales.

De qui s’agit-il exactement ? « La FNBTP n’est pas du tout contente du déroulement des appels d’offres », nous fait savoir un professionnel qui préfère garde l’anonymat, surtout qu’il fait confiance au président de sa fédération qui grogne les procédures.

Benhamane semble être mécontent. Dans sa lettre au ministre de tutelle, il précise que « les dossiers d’appels d’offres lancés par les différents départements de Laftit connaissent des dérives essentiellement sur les exigences des règlements de consultation ». Et d’ajouter, selon nos sources concordantes, que certaines pratiques s’ajoutent aux défaillances des procédures qui sont de nature à restreindre la concurrence et à empêcher la participation de nombreuses entreprises aux appels d’offres alors qu’elles sont en mesure de réaliser les projets concernés ». Une réclamation qui n’a pas tardé à faire couler beaucoup d’encre.

La lettre ne se limite pas à cette réclamation. Elle touche aussi un vice de forme dans les clauses des prescriptions spéciales qui comportent, à leur tour, « des clauses non-conformes aux dispositions des textes réglementaires applicables aux marchés publics », poursuit le document.

Depuis le lancement de cette vaste vague de protestations, la grogne est à son pic chez les membres de la FNBTP et les professionnels. Des réunions et des échanges de courriers entre les différentes intervenants et les administrations compétentes bas tous les records. Chaque responsable cherche les bonnes réponses pour se justifier. De mauvaises langues parlent d’un « bras de fer lancé par la FNBTP contre le ministère de Laftit pour négocier beaucoup de points plus importants, à savoir le recouvrement ». En attendant la réponse de Laftit, toutes les suppositions restent valables. Les dettes de l’état envers les sociétés BTP est lourde. « Il serait, selon certains, le moment propice de bien négocier les factures impayées ». Qui sait ?

 

 

 

 

 

 

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