M’dina Bus s’annonce partante en fin du mois d’octobre. Une situation qui met les Casablancais dans un état de confusion. Ces derniers se posent des questions sur le prochain délégataire. Lequel parmi le trio présélectionné suite à l’appel d’offres : RATP Dev, Alsa ou Chennaoui ?
Les usagers du bus s’inquiètent donc du sort du transport urbain. D’autant plus que les bus en circulation deviennent de moins en moins rares. Une idée que partagent la plupart des usagers de ce moyen de transport. Selon des rumeurs, les véhicules qui tombent en panne ne sont ni réparés, ni remplacés. On parle également de l’importation de 500 bus d’occasion que la ville serait en train de préparer pour gérer la transition. Du côté des responsables et décideurs de la ville, c’est le silence radio.
Les Casablancais ont le droit de savoir s’ils pourront se déplacer en bus ou pas. L’état de dégradation avancé du parc fait craindre le pire aux usagers. D’ailleurs, la capitale économique est depuis toujours aux embouteillages. Le pire est que des Casablancais font preuve d’égoïsme. Sur la route, ils ne pensent qu’à eux provoquant plus d’embouteillage et rendant ainsi la circulation infernale. Devant cette pagaille, certains préfèrent prendre le taxi alors que d’autres choisissent le tramway.
Soulignons que près de 2,4 milliards DH doivent être versés comme investissement nécessaire pour l’acquisition d’un parc de 700 bus qui seront en circulation à Casablanca d’ici 2021. Mais à l’échéance du contrat de gestion déléguée de M’dina Bus, l’Établissement de coopération intercommunal (ECI) et la SDL Casa-Transports disent préparer le terrain pour le prochain délégataire des services de transport urbain par bus mais pas de remplaçant à l’horizon.
